économique et politique

Berlin, Pierre Laval, premier mi-

Miatre de France, el Aristide Briand,

Tinistre des affaires étrangères, sont vllés à Berlin samedi pour conférer avec les autorités allemandes. Ils onf rèqus navet beaucoup de sympa: thie et même avec enthousiasme par ln foule qui criait à leur passage: “Briand! Briand! Vive la paix!” C'é fuit la nrernière fois que des minis- tres français veralent officiellement À Lerlin depuis 1474

Un communiqué publié par les rat- nistres des deux pays snpopce qu'ils

, Cnt décidé d'établir ue” commission

écomoraique permanente, comme pre- IMer pas vérs une réconciliation des litérêts économiques et politiques des deux nations, Cette commission se- rait présidée alternativement par un ministre français et un ministre alle- mand: elle siègerait alternativement en France et en Allemagne: elle com- prendrait des représentants des di- verses branches des affaires et du travail.

Al n'a pie été question d'aigmen- tation dans les droits de douane A diverses reprises, l'Allemagne a pro- posé un accord européen réduisant tous les droits de douane.

LE CONSEIL DE LA SDN,. ET LA © MANDCHOURE

. Il avprouve l’attitnde du Ja-

care mg

}

pon vour restaurer la paix (1 Pe POUR TON darantage

- Genève. Le-Conseil de 1n Société | des des Nations à approuvé l'attitude du Japon pour la restauration de la paix en Mandehourie et à déclaré qu'il ne pouvait accepter la demande de 19 Ching pour une enquête immédiate par une commission impartiale, .

Cette décision a été prise après un débat de “eux heures à la suite de la déclaration du Japon qu'il ne tolére- rait pas l'intervention de la Société, mais aussi après que Kenkichi Yoshi- znwa, le délégué japonais, eut annon- que son gouvernement avait décidé de retirer cômpiètement ses troupes de la Mandohourie et de ne rien faire pour aggraver Ia situation.

Le vicomte Cecil de Chelwood, le représentant lais, a exprimé l'opi- nion du Conseil en disant que, d'après l'article II du protocole, que les Chi- nois t, le Conseil avait fait

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de pacification. Le Conseil va continuer à surveiller la situation et l'on s'attend que la va vd DID? Sache vienne de la part

re vicomte Cecil a expliqué, et le

Conseil T'a approuvé, que si la Chine désirait que la Société intervienne

obligatoire.

L'accusation à l'effet que les Chi- |

nols une fer,

Un Allemañd haut placé a Ait que

les conversations entre les ministres avaient touché aux Problèmes écono- miques financiers et politiques - mais ! on n'en était venu À aucune déci- son. + Coëpération nécessaire

À un diner de hauts. fonctionnaires donné en l'honneur 4es visiteurs fran- Gais, le chancelier Brnening a dit que, le l'avis de tous, l'Europe ne peut tre sauvée de la ruine complète qne AT Une prompte assistance mutuelle 11 est aussi évident pour tous, a-t-11 déclaré, que la stabilisation européen- ne ne peut s'obtenir que le jour l'Allemagne et J# France duront en- terré le souvenir du passé et envisagé cnsemblé les problèmes de l'avenir.

Répondant en français en son nom et en celui de M. Briand, M. Laval a dit que rieñ ne caractérisait mieux l'importance de leur visite que le fait de se trouver réunis dans la salle du Congrès %e Berlin de 1978, depuis lc- quel aucun premier ministre français n'était venu officiellement dans la ca pitale allemande. La salué dans le chancelier-l'un des mertbres de l'élite intellectuelle et un homme d'une rare habileté.

MM: Laval et ‘Brand ont fait une visite au président Von Hindenburg.

Nouvelles B Brèves!

does Le Congrès des métiers et du travail a réaffirmé son intention de rester absolument étran- ger aux partis politiques, ainsi qu'il l'avait décidé en 1923.

AE CTPPEA, M. W.-H. Cross, un promoteurs de la récente tournée aértenne transcanadienne, a annoncé que si la tempéïature le permet, un avion quittera Vancouver le 2 octobre pour tenter de se rendre jusqu'à To- kio sans arrêt.

CALGARY. La succursale Cal- gary de la division impériale des an- tiens combattants canadiens proteste auprès du gouvernement britannique cantre les réductivuns que le change de la livre sterling fait subir à leurs pen- sions.

HALIFAX, NE. Une violente sempêté s'est abattue sur la côte ouest

de la Nouvelle-Ecosse et la vallée An- |

napolis vendredi matin, causant des dommages considérables aux engins de pêche et aux vergers.

IS. —="Don Jaime de Bourbon, rétendant au trône d'Espagne, a an- noncé que l'ancien roi Alphonse et lui avaient décidé ‘“d' des relations d'amitié fraternelle, de façon à tra- vailler de concert pour le salut der Es- pagne”.

/

BERLIN. Les commandes rus- ses en it) ont atteint le total de 684 millions de marks pour la pé- riode du ler janvier au 15 août 1951. LONDRES. —— Les médecins ont ordonné au premier ministre MacDo-

br 4 88 E LONDRES. Dans le cimetière de l’ardington, on a dévoilé le monument aux 48 victimes de la

nald de se renoser. quelques jours à la: * jcampagne, NE quan dan sheet

TAVAL ET BRIAND EN ALLEMAGNE JOUR DE L'ASSOCIATION D'ÉDUCATION

Les Berlinois leur font un chaleureux accueil Une com. mission permanente pour amener la

Dimanche 4 octobre X _Sainte-Agathe: W mm Saint-Jean- -Bapélete: 17 Tru:

del. Letelliér: N. Poténiné: Saint-Joseph: L-P. Gagnon. Fort Garry: Raymond Bernier. Saint-Norb-rt: Camille Fournier. La Salle: J.-A. Marion. Saint-Pierre-Jolys: H. Lacerte, . Saint-Malo: J.-H, Daignauit.

Dimanche 11 octobre

St-François-Xavier:

mier.

Saint-Eustache: Juge L- P. Roy.

mage pour le Manitoba

L'hon. T.-G. Murphy, ministre de

l'intériéur, a approuvé, ay nom du gouvernement fédéral, des travaux de chômage pour le Manitoba au mon- tant de $2,364,707. ù

L'entreprise la plus considérable est le pont de la rue Salter, au coût de $1,050,000. Les autres travaux de Winnipeg. sont: la plage sur l’Assini- voine, $89,500; un pont sur l'Assini- boine entre l'avenue Portage et le parc Assiniboine à Deer Lodge; amé- liorations aux bains municipaux de ia rue Sherbrooke, 536,000.

D'autres octrois sont accordés: à di- verses municipalités de la province, surtout dans la partie sud-ouest éprouvée par la sécheresse.

Mort subite du lieutenant- gouverneur de la Nou- yelle-Ecosse

Halifax. M. Frank Stanfeld, rent rover de la Nouvelle- Mcossé, a Été trouvé mort dans son lit “endredi matin. Successeur de M. J.- 2. Tory, 11 était lieutenant-gouverneur depuis le 3 décembre 1930.

M. Strnfeld était Agé de 59 ans. 11 ‘tait natif de Truro. Il avait com- mencé sa carrière politique en 1911 comme député conservateur à l'As- semblée législativé de la Nouvelie- :cosse, et il avait été réélu à trois élections subséquentes.

M. Stanfield était, comme son frère e -sénateut John Stanfield, un des srands industriels de la Nouvelle- Ecosse, Il était président de Stan- ield’s Limited et directeur d'un grand nombre d'établissèements financiers et adutriels.

| = travaux de ch6-

ET

Ottawa, Les exportations de bé- tail canadien en. Angleterre ont battu ous les records la semaine dernière. ün effet, 1,439 têtes de bétail sont

arties de Montréal et de Québec pour Sirkenhead et Glasgow durant cette sériode, Les exportations pour l'an- née, jusqu'à date, se chiffrent à 20,000 then. F

ds hdi

Les autobus et les camions

en Alberta

At “Che à

travail par suite n au [ateliers du chemin de fer, ont :

TG QG QG

" |riège,

Raymond Ber-|ges, Pine Falls, Lac du Bonnet.

ann # "x "ii ats-Unis

Elie: Camille Fournier. gs M cary: : Dr : Dr 4-3. Trudel. Taser: W W: Raymond, . Makinak (indiqué plus tard). Sainte-Rose-du-Lac: L.-P. Gagnon. Sainte-Amélie: N. Fournier. Grañde Clairière: Henri Lacerte. Saint-Lazare: J.-H. Daignauit. “Pmanche 18 octobre : Saint-Laurent, Abbéville, Wood- Saint-Labre, Vassar, South Juriction, Fisher Branch, Saint-Geor-

Les délégués du 18 octobre seront indiqués plus tard,

l'aide financière de la France qui, en retour, exige des concessions politi- ques.

D'ici douze mois, on estime que le Canada vendra à la France de 20,000,- 000 à 25,000,000 (de boisseaux de blé, si celle-ci n'accorde pas un tarif pré: férentiel à la Russie. La France im-

portera au moins 55,00,000 de bois-

seaux pour combler ses besoins de 1932. 0

Six enfants ont été victimes è des flammes

Hague, Sask, —— Six des neuf en- fants de M. et Mme John-P. Unruh, de Hague, ont péri dans leur maison. Trois cles enfants ot réussi À sauter par les fenêtres du premier étage.

Les morts sont: Ishac,- 13 ans; Au- not, 11 ans; Mary, 6 ans; Sarah, 5

ans; Abram, 3 ans %4, et Corny, an |

enfant en bas Age.

Les trois enféiés Ut be élus à se saïtiver sont: John, 17 ans, Teta- rine, 15 ans, et Peter, 7 ans.

Le feu a pris dans la maison pen- dant que les parents étaient absents.

MT US

New-York. EN 0 nouvelle que les industries de l'acier, des moteurs, du caoutchouc et du cuivre diminueront sous peu les salaires de leur. main- d'oeuvre a provoqué des réactions di- verses. Le travail organisé a pro- clamé qu'il résisfera. Selon certains journaux, des financiers, dont les noms ne sont pas publiés, croient que ces diminutions de salaires hAteront Îa reprise des affaires. Quelques-unes des corporations qui projettent de di- minuer les salaires de la main-d'oeu- vre déclarent que la situation pré- sente-justifie la mesure. .

De ———

Ils veulent la bière! :

Détroit, Miche - Aux cris de “Nous voulons: la bière! Nous voulons la bière!” l'‘Ameriçan-Legion!', - réuni en congrès annuel, s'est ralliée au forces qui désirent une modification | de la loi de prohibition et a décidé d

|miliañte de les guider vers une élec-

[moitié du parti, le groupe libre-échan-

| Association d'Education des Canadiens fran- ‘çais du Manitoba

CONVENTIONS REGIONÂLES

ques actuels ,,

Paris. On croit dans-les milieux au courant des choses gouvernemen- tales, que le premier ministre Laval tra à Washington le mois prothain et y conférera avec le président Hoover, en vuüé d'amener la France et les Etäts-Unis à coopérer pour diminuer la détresse du monde,

La convention régionale de Saint-Malo, annoncée pour les 10° et 11 octobre, n'aura pas lieu. La convention du district de la Rivière-Rouge se tiendra les 7 et 8 novembre à ’Saint-Adolphe., Les membres du personnel en- soignant et les commissaires d'écoles de la région Saint-Pierre et Saint-Malo sont priés de se rendre À cette convention,

Waïter-E. Hedge, a annôncé à M. La- val que le président Hoover souhaite cordialement une visite du premier {ministre de France, Dans un commu-

niqué À ce sujet, le gouvernement français à déclaré qu'il apprécie vi- vement le souhait de M. Hoover, Il n'y & pas eu. d'invitation formelle, mais on considère que la communica- tion du souhait de M. Hoover par l'ambassadeur Hedge gré à une invitation.

It est trop tôt pour tenter de pré- voir le programme d'une visite de M. Laval à Washington. On peut toute- fois présumer que M. Laval saisira l'occasion pour expliquer les idées de son gouvernèment en matière de dé- sarmement et qu’il s'emploiera à dé- montrer que la France ne cherche qu'à stabiliser le monde et qu'à vouer toute sa force à la conservation de la paix.

C'est décidé

Paris. A une séance que M, Dou- mer a présidée, le cabinet a accepté l'invitation que le gouvernement des Etats-Unis a faite au premier aninis- tre Laval de se rendre à Washington.

Le premier ministre a dit qu'il ne péut pas parler du voyage qu'il fera à Washington avant que M. Aristide Briand et lui soient revenus de Berlin. Il a toutefois annoncé qu'il s’embar- quera pour les Etats-Unis le 16 octo- bre, à bord Aer ol ad

DES ELECTIONS POUR OCTOBRE EN ANGLETERRE?

Conservateurs et travaillis- tes prédisent la victoire de leur parti Les libéraux sont divisés

Londres. L'organe de l'opposition travailliste, le “Daily Herald”, prené pour acquit que des élections prochai- nes sont chose quasi assurée, On croit que la conférence du parti travailliste, qui se réunit le mois prochain, fera du contrôle gouvernemental des ban- ques et de la finance la base de sa poli- tique électorale; le parti s'inscrirait aussi contre le projet de tarif protec- tionniste

Ce journal commente la tendance conservatrice à demander des élec- tions immédiates le gouvernement national se présenterait devant le peu- ple avec un programme de reconstruc- tion aationale comprenant les tarifs en ces termes: “Ce serait conduire le premier ministre à une situation hu- |

tion sur les tarifs.” 11 appelle le pre- mier ministre “un prisonnier des to- ries”’,

Le “Daily Herald” prétend que les travaillistes emporteraient l'élection. En même temps, des conservateurs prétendent que le gouvernement na- tional obtiendrait une forte age peut-être 400 sièges sur 615.

* Les libéraux paraissent grandement divisés sur l'opportunité d'élections À date rapprochée. La moitié des libé- raux aurait sssuré M. MacDonald de son appui dans toute proposition que Québec, M. L.-P, Geoffrion, se- celui-ci jugerait désirable. L'hon. crétaire du jury du prix David, vient Lioyd George serait un peu agacé de |4e recevoir l'autorisation du secrétaire l'attitude de cette faction. L'autre provincial, M. Athanage ‘David, de communiquef äu public les noms des gagnants de ce prix en science pure

Ce sont le RFM F. Marie-Victo- rin, l'abbé A. Couillard- Després, M. Antoine Roy et M. W. Bowman-Tucker

a pe DO ana 5

LES CAUSES DU _ MALAISE ACTUEL}

dt les

RE res À WASHINGTON-

ln Fou” ot M. Antsine Roy pour 40 |

11 s'embarquera le 16 octobre et viondis discuter avec le président Hoover tous les ess problèmes politi-

fois qu'un gouvernemalit européen 5e rendra officiellement en Amérique comme hôte du président des Ktats- Unis en vue d'examiner les grands problèmes politiques qui posent, de- vant le monde civilisé.- =" M. Laval sera accompagné par #

M. Laval est un excellent père de famille et un homme d'intérieur qui aime à passer ses soirées au milieu des siens, à s'entretenir avec sa fem- me et'sa fille. Cette dernière l'ac- compagne partout, et elle était avec lui lorsqu'il a été, récemment, faire une cure à Vichy.

Mile Laval parle parfaitement l'añ- glais, contrairement à son père, Entrevue très importante

Dans certains milieux on croit que la visite du président du Conseil et du ministre des affaires étrangères à Ber- lin sera d'autant plus un succès qe M .Laval se rendra ensuite à Wasbing- ton. :

On croit. savoir que les questions des réparations, des dettes de en | et de la surproduction figureront les conversätions entre le président Hoover et M. Pierre Laval, quandce dernier visitera les Etats-Unis, ®

La France désire augmenter la pacité d'achat de l'Europe et des L- tres parties du monde, y se 3 l'Amérique latine, pour les p de luxe qui sont la spécialité. de fabrica française, La On pense que M. Laval ne pas seulement avec le président

DIS TTULAIRES _ [NTRONISATION] DU PRIX DAVID) DE $. E. MGR KIDD

, |charmante jeune fille de dix-huit ans. L'ambassadeur des Etats-Unis, M.|-

bin

2. ECHOS D'EUROPE George V n'est pas en faveur des é'ections | IP vain 2

. ». . Londres. -— Le Foi, parait 4i, a der [27 runs detre kr thèse d'une. disso lutic éroctiaine “n Parlement et de

«M tez n fluse Cection générale. Or fs ven Wirhe soutée qu'il est d'avis Ce pe j'as melire fin au gouvernement re conpérarion nationale avant que ce

emment mit anit son prograrmmc Pr. vigueur et r'uesi À rétaslir la com: flance monde ‘ans 1n livre ster: D hng.

Poi « exeres de l'influence sir ; An, politique depuis que la crise finan- cière » éclaté, Fevenant en toute hâte d'Econse, !! a participé personnel- lement À In formation du gouverne- +. ment de coopératirn nationale.

as Londres. Dans une causerte À ls » “Cuild House” de la place Eccleston, le cheï nationaliste Gandhi a déclaré qu'au début 1} a éprouvé de la diffi- culté à faire accepter À sa femme et À sen enfants.sa décision de vivre vo- vontairement dans Ja pauvreté. Même .Imaintenan!, un de ses quatre fils ne «partage pas ses croyances et sa règle ‘de vie; les trois autres essaient de “uiter à côté de leur père. Quant à Mme Qundhi, elle fait de son mieux pour partsger la vie de son mari, 49 2——

L'influence de | de la presse

Paris, A l'issue BL AA déjeuner offert , par le Syndicat des quotidiens régio- naux, M. Pierre Laval, en remerciant les grands régionaux de leur .accueil très cordial « déclaré ‘qu'il comptait en particulier sur la presse de, pro- tince pour faire l'éducation du pays ét le meitre en garde contre-les idées démagogiques qui. lui font perdre de vue les réalités”.

02 ———

Hindenbourg reçoit Fran- | çois-Poncet

Berlin, Le président Paul von Hindenbourg n reçu le nouvel ambas- sadeur de France, M. André François- Poncet, et lui à assuré que l'Allema #æne désire que la visite du premier “ministre Laval et du ministre des affaires étrangères Briand soit un pas vers le sauvetage RENE TRS de lEu- rope.

me. à + à commen

ça Une escadrille italienne fera le tour n monde

Rome, -- On apprend qu'une esca- Ÿ drille italienne de 24 aéroplanes en- treprendra une envolée autour du monde. C'est du moins le projet du ministre italien de l'aéronautique. M. Balbo, comme complément au grand ‘voyage nérien déjà annoncé vers New-

‘9 %ork.

ADS

La conférence économique 4 \ impériale he Londres. La conférence: éconc: ss .Mmique impériale qui devait tenir ses 1 assises à Ottawa, il y a se- ph .maines, mais qui fut plus tard con-

tremandée, a été le sujet d'une inter-

: Le pellation aux Communes.

0, M, Malcolm MacDonald, fils du pre- FAR “‘mier ministre et sous-gecrétaire pour

“+de ment canadien es 1 lui avait-fait savoir

0 49Me ge molt à ce met. is

——— 2 0-0 —— 2 « «Le Pape st M. Mussolini

Je mise 6 en voit ee JR paiene Malidène 3 de nous démontrer que M.

‘{tion lui a été préséntée par M. André

weuvent Mbrément_ poursuivre leurs | l'Opéra auront lieu à Paris en octo-

vuts spirituels et religieux, elles con- érvent en d'autres termes leur liberté le pensée, elles s'affranchissent de 14 ‘ujétion intellectuelle et morale dr ‘ascisme.

“Sans doute, elles ne feront pas de wlitique, ss doute ses dirigeants ne seront pas choisis parmi les adversai- res du régime. Mais nous-avons tout le même l'impression que tout ce qui veut se libérer de la tyrannie fasciste va s'y réfugier, Et c'est une pre mière hbrèche dans l'organisetion dic- tätoriale qu'avait rêvée Mussolini."

0 40

Perles d'éloquence parle-

mentaire

L'‘'Animateur” cîte des perles d'élc- quence parlémentatre, que le chef des sténographes du Palais-Bourbon a s0i- gneusement recueillies :

Vous voulez réglementer la mort, Fesayez donc. Vous verrez ce qu'elle |; vous répondra.

Nous comprimerons pas le jeunes cerveaux dès leurs premiérs pas. FA

Une crise très violenté, mortelle, celle-là, s'est produite: mais elle n'eut pas de conséquences graves...

Je vous remercie, Monsieur le Ministre: vous m'avez écouté d'un oeil blenveillant.….

- Le coeur qui bat sous la blouse de l'ouvrier est souvent aussi vaillant que celui qui bat sous le haut de for- me du bourgeois. j

Vous leur liez tellement les bras qu'ils ne savent sur quel pied danser,

-— Je l'ai consulté, 11 m'a répondu affrrmativement: non.

Le jour est enfin venu ofû les

cerveaux des enfants du peuple auront nus de l'Est.

bre novembre prochain. Mme Ca!-

chantera très probablement “Car- men”. Û

Bien qu'êgée de TO ans, la célèbre cantatrice est restée pleine d'entrain ct de jeunesse. Nul doute qu'elle ne connaisse encore un maguifique suc- cès.

SASKATCHEWAN

Le Grand Séminaire Magenod. s'esi ouvert, dans J'un des pavillons.du Col- lège Mathieu, à Gravelbourg.. le-15 septembre. Le KR. P. d La- montagne, O.MI., su r du Col- lège. en est aussi le supérieur, Il aura cette année une ine d'étudiants en théologie. Outre Mgr l'Evêque, le- quel s'est féservé Je, Droit canon et la Pasora! e, le Séminaire compte autres professeurs: le R. P. Stonarà Lamontagne, O.M.I., pour la morale; le R. P. Alexandre Josse, O.M.L, pour le dogme: le R. P. Adé- lard Beauchamp, OMJI., pour l'his- toire ecclésiastique et l'éloquence sa- crée; le R. P. Wüäfrid Piédalue, OM. pour l'Ecriture Sainte; le KR. P. Maurice Dussault, OM.I., pour le chant ecclésiastique; la liturgie aura bientôt un titulaire,

L2 L] .

Le Collège Mathieu a une rentrée de près de 70 élèves. Il en avait eu, fl y a trois ans, 178, puis 145, et l'an passé 87. Le résultat actuel est sur-

.prenant,..vu les circonstances écono-

miques de la région. Il est prin- cipalement aux dons et, promesses ve- Forts de cet espoir, on

le éroit de s'asseoir sur les bancs desla ouvert le collège à tous les élèves

écoles.

N'est-ce pas que c'est d'un style ra-|des,

vissant ?

Les Jocistés belges au Vatican

Rome, -- 900 à tune ouvrières , ca- tholiques belges du-groupe flamand sont arrivées à Rome et se sont ren- dues aussitôt à la: basilique de Saint- Pierre. - Elles étaient vêtues de tuai- ques uniformes, de couleurs différen- tes, selon les divérs groupes auxquels elles appartiennent. Elles sont en- trées dans le basilique en chantant l'hymne “A Home”. -A l'autel de la Confession, elles ont chanté Je “Cre- do”, et, en sortant, l'hymne jociste. | Dans l'après-midi, les jeunes ouvriè- res ont visité les principales. basili: ques de Rome et ont assisté, à Saint: Jean de Latran, devant le monument de l'ouvrier chrétien et devant Ia tom- be-re-Béor KUITS A UNE MAN IEESTALTON d'hommage et reconnaissance.

0 ©———— f

Décoré var le France t

Peris, Le “atout Douglass Mc: Arthur, chef d'état-major de l'armée. des Etats-Unis, qui est venü assister aux grandes manoeuvres françaises, & été élevé à In dignité de grand-croix de ln Légion d'honneur. La décora-

jugés dignes de continuer leurs étu- surtout en vue du sacerdoce. Malgré le peu de ressources, espérons que cet acte de foi en L:, Providence sera béni. Le collège si cher au re- gretté archevêque de Régina, qui l'a institué et dont il porte le nom, pour: ra continuer son oeuvre salutaire, si les secours attendus ae lui font pas défaut. Le personnel est des plus en: couragés. Les collégiens, eux-rhêmes, la plupart devant à des bienfaits, in- signes ou à des prodigés d'économie leur .adpnission, témoignent «d'un bon esprit qui reporte aux temps héroï- ques .des. vieux collèges du Québec. C'est du reste, on est heureux de,le

proclamer, À.]la vieille, province que

le Collège Mathieu devra, il faut l pérer, dont il,a été et Lg enepre menacé.

Les autres - institutions du diocèse

ont un égal courage. Dans les çcou- cents, les pensionnaires se, s sur dés doigts. Mais, grâce

chacune ds boites TRS Li Un ei lon le temps. LJ L 1 L]

Le dimanche 16 août, Mgr l'Evêqu

[0 ML.mupésieur du Collège Mathieu.

es |faveur des affligés du diocèse, Il a d'avoir triomphé des . périls

RE

a tonsuré dans la cathédrale M. l'abbé Morin, incardiné au diocèse. A Ma- zenad, Sask., le dimanche 13 septem- bre,, Son, Excellence a conféré au F. Armand Veilleux, O.M-I., le sous-dia- conat, et dans la même semaine, le |

ve pstcotion de Me FEvêque }341 69,670 et les dépenses ordinaire À répéitu emule aux semtiment3 |A 8h MOSS. La comntiiiion dc: |Etate Mia le eut destiné nux rirsés au nom 4 clergé et des fidè- tHeuewrs ‘e Québec a été lipripripuls | mi lions. d'inoncés chinois. M. Soong les par te KR. P. E:{Lamontagne, |furer #e revenus, le suflus syant la dit apeylé gouvernement chinots et pe de 88,700.721. très Menreux fo cotte entente, qui

ME scra

+ l’a! , Qui mété supprimée, est ins fs de M Bouras:1 à ln paroisse de Glent- chez les Jésuites

y elle serr ôt rouverte ju

au culte. Mont -éai, Det ces fils de M | Henri Bourasre, député de Labelle et dirécteu--‘u “Tevoir”’, viennent d'en- trer ensemble nu noviciat des Pères Jésuites r1 Snult au Récollet, prés de Montréa. Le plus âgé, François, avait fini son cours classique il y à un ‘an. - 11 passa cette année-ci à To< ronto, au collète Saint-Michel, 1! fit des études spéciales dephiloso- phie sous !- direction de M. Gilson. L'autre, Bernar!, v de terminer sa

rhétorique au cokège Sainte-Marie, à Montréal.

"PI DA 2e.

"Saint-Joseph de In m'ssion

able au PR. de vue de mdés.

a L) e

La mission de Laucer, Sask., aura désormais un prêtre résidant dans Ta personne du R. P.Kelz, O.ML, que le Rév. Père Provincial des Ofats de langue allemande vient d'y envoyer.

Le R. P. J. Pietsch, O.M.EI., assistant du Rme Supérieur Général des Mis- ionnaires Oblats de Marie Immacu- lée, Mgr Dontenwill, a visité les mai- sons de l'Institut dans le diocèse. Il a été reçu à l'évêché par Mgr l'Evé- aue.

INIMENT RE 1NARD

|

1,2

M:

LI L1 L2 ‘Le R. P. À. Perbol, O.M.I., Chef du > SE ds mn eee < re à ja _Eâ Chine achètera du blé aride é: son e des ts, Rome, 4 : a été aussi l'hôte fra de américain Dr Eugène La Berge, D.C.

Dr Hénédine La Berge, D.C. CHIROPRATICIENS DIPLOMES Afustement de l'épine dorsnte ‘Suite 1, Rdifice Manque de Commerce Con Marion et fnehé. Yorwood

Téléphone 201 724 ï Henrest 2à5etTà0

Excellence, du 1er au 3 août,

, OM, , est. mainte- de Gravelbourg, le Vicäire Apostolique Séminaire Mazenod, pour y er le dogme. Ce Père, au nord puis trente ans, a fait ses études à Rome.

Nankin, Chine. —— M. T.-V. Soong, ministre des flïances Ke la Chine, a annoncé une entente en vertu de ln- quelle 1" Chine achètera 450,000 ton-

du vicariat de G nant dans le

en me + moe re ie me cv

“La Sauvegarde

BUREAU CHEF: MONTREAL :

«La glus puissante compagnie canadionne-frunçaisc d'assurance vie de tout le. continent américain

9

CRE | - Le 15 septembre, Monseigneur est alé présider le pèlerinage annuel or- k ganisé dans le diocèse à la grotte de Notre-Dame de Lourdes, de Verwood. Son Excellence y a prêché en français et en anglais le matin et l'après-midi. 11 y a eu procession aux flambenux, | ‘e soir. Grand nombre de pèlerins s'y’ ‘ont rendus, venus surtout des parois- | ses du sud. ;

LI Li L3

Mgr l'Evêque a publié dans .une4} circulaire à son clergé-le programme de la “Journée mariale diocésaine" qui se tiendra à Gravelbourg, le 7 oc- tobre prochain, fête du T..S. Rosaire. Le matin, il y aura mésse pontificale célébrée par S. E. Mgr McGuigan, ar- cheyêque fe Régina, et sermon en français par Mgr l'Evêque. . L'après- midi, à la cathédrale, réunion bilin- gve au cours de laque'le Mgr l'Arche- vêque parlera. en angluis,.et, parle- ront en français, ,M. \'ablé. Kugener, Consulteur diocésain et curé de Wit- Jow Burch, ainsi que le R. P. Bour- que, S.J., ©e Saint-Boniface. .A la’ salle Saint-Jean-Baptiste, séance pour }: les fidèles de langue allemande: l’abbé Reïbel, Consulteur diocésain, curé de Shaunavon, et le R. P. Meyer, OM. curé de Fox Valley, y adresseront la parole. Le soir, il y aura procession mariale aux flambeaux depuis le cou- vert jusqu'à la cathédrale,

. +

Ada suite d'une réunion des mem- bres principaux.du ‘Secours diocésain” ; organisé l'an dernier par Mgr l'Evé- que, .M.. l'avocat. Coutu a été nommé président, M. J.-A.. Forcier, vice-pré- sident, et .M. J. Audet, secrétaire, L'abbé Jérôme en reste le directeur. Au_nom du comité, Mgr l'Evêque a fait appel à l'Est pour obtenir quelque sécours, surtout -des , vêtements, en

Dans ces temps de dépression, alors qu'on entend des plaigtés un pe partout, il est une chose qui cst restée debout: c'es{ l'assurance-vie.

POURQUOI? -

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Se

/ L'ouverture du Sanatoritm de Saint-Boniface marque une nouvelle et importante ctape dans l'histoire, des Soeurs de la! Le “Charité au Manitoba. $

L'oeuvre de éetic admirable communauté dans l'Ouest, inaugurée él, y a quatre-vingt-sept ans, se trouve liée étroitement à l'histoire du pays et «n porté le caractère traditionnel: débuts modestes et héroïques, développement rapide nécessité par unc population croissante et des besoins nouveaux. L'acceptation par kes Soeurs Grises de la mission de la Riviére-Rouge et le voyage des quatte premières élues tiennent presque de la légende, On en Hra plus loin le récit poignant, sous la plume dir Père Duchaussois.

Aussitôt arrivées à destination, les religieuses se consacrent tout entières à leur ocuvre d'instruction et de charité. Dès premier hiver de 1811, qui est extrémement rigoureux, Sacur Lagrave se met à parcourir en traîneau toute la région, dans son double emploi de médecin et de garde-malade. Deux autres membres de la petite communauté installent un hôpital tempo- raire dans Teur couvent. Aux filles de la Mère d'Youville revient l'honneur d'avoir étéles premiéres religieuses enseignantes et les premières infirmières de l'Ouest.

C'est en 1871 qu'elles parvitrent, au prix de gros sacrifices, à oùvrir dans une trés modeste construction le premier Hôpital de Saint-Boniface. On ne pouvait y recevoir plus de quatre patients à la fois. Mais six ans plus tard, une maison élail achetée sur l'emplacement de l'hôpital actuel et l'on put alors disposer de dix lits.

Tels furent les humbles débuts de la magnifique institution d'aujourd'hui, l'une des plus modernes et des plus parfaites du genre sur Je continent.

L'école des gardes-malades de l Hôpital de Saint-Boniface, inaugurée en 1897 et installée en 1927 dans un superbe édifice udjacent, est l'une des plus importantes. du Canada.

. Depuis 1889, les cas de maladies contagieuses sont traités

dans un pavillon séparé connu sous le nom d'Hôpital Saint-

Roch. Reconstruit et agrandi en 1923, il peut recevoir aujour- d'hui cént patients. Bien que les luberculeux aient toujours formé une -partie notable de sa clientèle, il n'était pas destiné à celte fin el depuis longtemps les Soeurs Grises songeaient à fonder un établissement pour l'usage exclusif de cette catégorie de malades. On sait que leur louable entreprise a été vivement encouragée par des autorités provinciales. Le Sanatorium de Ninette se trouvant bien insuffisant pour répondre aux besoins de notre population, l'initiative privée de nos religieuses vient à point les aider à résoudre un problème difficile. Le nôuveau Sanatorium, situé à Saint-Vital, sur les bords de la rivière Rouge, est à la fois d’un accès facile et suffisam- ment éloigné de la ville pour en faire un lieu de repos idéal. Construit d'après les plans les plus modernes et muni de toutes les connnodités désirables, entre les mains du personnel com- pétent et dévoué qui en prend charge, il sera d’un grand.secours pour atténuer les ravages de la tuberculose au Manitoba.

Les Soeurs de la Charité peuvent être fières de cette nou- elle institution, digné couronnement de leur belle oeuvre vouce au soulagement de la souffrance humaine, L'’humble noyau des quatre religicuses de 1844 et le minuscule hôpital de 1871 sont à peine concevables devant le merveilleux épanouissement d'aujourd'hui. La vertu de charité et l'esprit d'organisation ont accompli de grandes choses au milieu de nous par l’éntremise de cette communauté de pionnières, Il est consolant de voir

PERS des Sisents

S'il est une classe de ln société qui doive s'exprimer correctement et pos- séder une bonne prononciation, ‘c'est assurément celle dés professeurs qui, par état, enseignent tes deux choses à leurs élèves. Peut-on affirmer qu'ils comprennent tous cette obligation et s'efforcent de bien parler? N'en trou- ve-t-on pas un certäin nombre, beau- coup. même, : hélas! qui n'ont pas l'énergie de s'astreindre à une pro- nonciation distincte, articulée, déta- chant les syllabes sans jamais déna- turer les mots? Ils commencent une phrase à tout hasard et la laissent inachevée pour l$ reprendre de nou- veau sans plus de succès; enfin, ils complètent leur pensée par un geste, un rire enfantin, une expression qui ne sigaifie rien, ou un mot banal sans cesse répété ®n exclamation. Le pu- blic voit dans ce langage inarticulé, hésitant, änonné, le signe évident d'une ignorance qu'il juge impardon- nable chez des maîtres. Et qui donc peut l'en blâmer?

I est facile de remarquer que l'en- fant d'un ouvrier ignorant parle moins bien que celui dont les parents sont très instruits. Le premier apprend dans sa famille des formes vicieuses du langage, tandis que le second n'en- tend, à la maison, que dés termes pro- pres et des expressions correctes. Le maître aussi habitue ses élèves à par- ler comme lui, et toute leur vie, leur langage subira l'influence du sien. La conversation est en partie composée de phrases retenues et de clichés qui sont comme les moules ordinaires de la pensée; les mots et les expressions maintes fois entendus se présentent naturellement à l'esprit, et celui-ci les adopte souvent sans examiner leur portée ni leur valeur au point de vue de la correction.

————— 2 ——

La nationalité de la femme mariée

La Fédération Nationale Saint- Jean-Baptiste nous communique la ré-

{solution suivante à laquelle elle nous

dit donner son entière adhésion:

Le 19 août dernier, Mme F. Steez- berghe-Engeringh, la présidente de l'Union internationale des Ligues fémi- nines catholiques, présentait à Son Excellence Sir Eric Drummond, secré- taire général de la Société des Na- tions,, le referendum suivant:

“L'Union Internationale des Ligues Féminines Catholiques-ayant pris con- naissance de la résolutioï-du Conseil de la S. D. N. de méttre à l'ordre au jour de Ia séance prochaine | semblée générale la question de Ja na- tionalité de-la femme mariée, recon- naît la nécessité d'une réforme du ré-

[basé sur l'unité de la famille.

ete

> 7

WINNIPEG, MAN. MERCREDI 30 SEPTEMBRE 1081:

“1—Qu'un régime, uniforme pour tous pays, règle la question de Ja na- tionalité de la férgme mariée et soit

© #2, Qu'en attendant un régime än- terriational préside à la solution.des conflits de ce génre, afin de protéger la femme contre-tout changemient de nationalité arbitraire de l'époux et l'empêcher de devenir sans patrie par le -mariage.” 7 22 2———

“Histoire américaine”?

Une dame française de passage À Chicago oublia un jour, dans une égli- se, un parapluie auquel elle tenait

beaucoup. Le temps de sortir de}

l'église et de revenir jusqu'à la place qu'elle occupait, le parapluie avait dis- paru.

La dame fit insérer dans les jour- naux de Chicago une annorice qui pro- [mettait une belle récompense, à: qui rapporterait l'objet perdu. Rien ne fine - La dame retourna à l'agence de publicité pour demander une nouvelle insertion de son annonce: .

- La première n'a rien donné, dit- el'e tristement à l'employé.

Alors, celui-ci de hausser les épau- les: , k

- Pas étonnant. 11 faut être Fran- çaise pour avoir la naïveté de croire qu'à Chicago un voleur se révélera par l'appât d'une somme d'argent: Les voleurs, chez nôus, ont ‘trop de fructueuses occasions sans rien ris quer. Il faut donc au moins leur fatre peur. Tenez, publiez donc une .note ainsi conçue:

“La personne qui a été vue à l'église de X, volant un parapluie, ést priée de le rapporter aujourd’hui. mêmèé aux bureaux du, journal, sans quoi elle sera dénoncée à la police.”

La dame suivit le conseil de l'em- ployé. Le lendemain, on lui rapportait quarante-deux parapluies.

se {

L'art de. la réclame

Un journaliste allemand a étudié les annonces insérées dans les journaux. D'après lui, pour obtenir, un résultat, une annonce doit être publiée au moins dix fois de suite et si possible à la@mé- me place.

Les effets se succèdent alors de cet- te manière:

Première insertion: Le lecteur ne voit même pas l'annonce.

Deuxième insertion: 11 la voit, ‘mais il la lit pas.

Troisième insertion: Sa curiosité est piquée, il la lit.

Quatrième insertion: Le tecteur re-|

Cinquième insertion: Il remarque cette fois l'adresse de la maison se vend l'article,

Sixième insertion: Il parle de l'an- nonce À sa femme.

d'acheter l'articlé annoncé. :

DL de NN DS CURE LE

marque le prix de l'articlé anmnancé.:

“Septième insertion: Il se propose.

Î è ê

qui ignorent l'art de la réclame ne fe- rent pas mal de féditer.les judicieu-

étranges, et ln loi, tout en essayant d'assurer de son mieux l'authenticité de ces documents, a prévoir et ad- mettre des formes inattendues.

Maïs on n'avait pas encore .envisa- la forme choisie par un fameux pasteur de New-York, qui enregistra ses dernières volontés en quatre dis- ques.

D ——— Pour aider la vente du miel manitobain

Le premier ministre John Bracken a déclaré aux officiers de l'Associa- tion des Apiculteurs que le miel du Manttqhs remplacera les sirops im- portés dans toutes les institutions pravinciales. Ce changement, approu: par l'hon. Albert Préfontaine,: mi- nistre de l'agriculture, et l'hon. E,-W, Montgomery, ministre de la santé vt du bien-être public, a été décidé par le premier ministre afin de fournir un nouveau débouché à la, récolte de miel.

sirops ont été employés en gran- des quantités jusqu'ici dans les insti- tutions provinciales, À cause de leur bon marché, mais au prix actuel &u miel, la différence est devenue insigni- fiante. |

2 -2—— De l'arène au cloître

Selon une dépêche d'agence, Mlle Mya Hollarez, jeune *Péruvienne, qui s'est acquis une grande renommée dans toute l'Amérique du Sud comme femme. toréador, et à laquelle on avait donné le titre de ‘Reine des arènes”, a décidé d'entrer. au cloître et de se vouer à la vie religieuse.

Mlle Mya Hollarez est la fille d'un toréador connu. Au cours de son ac- tivité tauromachique, elle a tué plu- sieurs centaines de taureaux; elle fut grièvement blessée d'un coup de corne, Elle a aujourd'hui vingt-quatre ans et a déjà gagné une grande fortune qu'elle a offerte au cloître de Pasco élle va se retirer.

24

Apostolat de la Prière et Ligue du Sacr Sacré- Coeur

Intention géséènis ‘/bénie par üe Saint-Père: l'assistance à 7 messe,

amis est ihatruite et si les insertions continuent, les effets sont ceux de ja |

Pour. ‘candbler le les profanes

de leur ignorance

Le Devoir (Omer Héroux):

Les profanes qui pourraient éprou- ver.quelque gêne à confesser.qu'ils ne voient point très clair dans ce qui se passe en Angléterre peuvent se ras- surer, Il est bon nombre de spécin- listes, et non seulement parmi .ceux qui font de théorie financière, mais parmi ceux-là même qui examinent la répercussion de la crise sur leur pro- pre portefeuille, qui candidement avouent n'en pas savoir davantage.

C'est ainsi qu'on pouvait lire, ce matin même, dans une dépêche spé- ciale de New-York à la “Gazette”: “Quels seront les résultats derniers de la très grave décision de la Grande- Bretagne, des courtiers éminents de Wall Street se déclarent incapables de le prédire”, tandis que, tout à côté, l'on voyait que les exportateurs cana- diens de blé, de farine et autres pro- duits alimentaires, n'étaient guère fixés sur la façon dont les change- ments financiers en Grande-Bretagne affecteraient leurs affaires. Après cela, les gens du commun peuvent se consoler de leur propre ignorance.

gaie

Rôle facile Le Droit (Camille L'Heureux):

Oui, il est facile, lorsqu'on gagne de $4,000 à $5,000 par année, de: parler en faveur de la réduction des salaires,

Mais l'employé qui, à force d'éco- nomie, réussit à peine à joindre les deux bouts de son budget familial ne trouve pas ce problème aussi facile.

Que si ces gros salariés se croient trop bien payés en raison du coût de la vie, qu'ils versent donc immédiate- ment 10 pour cent. de leur salaire à la caisse de leur patron -< ou de leur en- treprise. Ÿ

L'employé de $1,500 à 82,000 par année avec une fämille à élever, si:0n voulait lui donner autant qu’à ces gros salariés, se montrerait plus généreux qu'eux. 11 porterait volontiers cette réduction à 20 pour cent, et, même avec cette réduction, il se trouverait deux fois mieux rémunéré que main- tenant.

Qu'il est facile de se montrer gé- néreux, du moment qu'on a plus que le nécessaire ét le convenable, qu'on |; jouit du superflu! EE les assistent pieusement et dévote- meut au saint Sacrifice!”

Eux-mêmes, ils feront du luxe!

fois par jour à la

ne se contenteront pas d'assister me br,

; ils tâchéront de rester unis de coeur tout le jour aux 350,000 messes qui se célèbrent dans le monde entier à toute. heure du jour, à mesure que le soleil. pro-|

E DISENT. LETTRE DE FRANCE JOURNAUX | "Une ville

d’eau française

_Impossible d'imaginer une petite ville plus prenante, plus attachante

que Vichy. D'abord c'est une petite

ville À circulation très intense. Tous tes les rües qui cofiduisent parc et aux Etablissements Thermaux re- gorgent sans cesse de monde. Quand la saison bat son plein, la population proprement dite de 25,000 Ames s'agrandit à 50,000. C'est-à-dire qu'il peut y avoir un'surcroït de 25,000 personhes, dont la presque : totalité. fréquente la plupart du temps le centre de la ville. Dansiles rues, sur les larges trottoirs du Vieux Paré, dans les belles allées du Pare qui lon- ge l'Allier, affluence formidable et pour ainsi dire ininterrompue, ; *

Cette population agrandie: ne se tient pas:aux trottoirs:.elle: déborde librement sur les pavés des rues; par- tant, à Vichy, c'est le piéton qui,est roi; c'est l'auto qui est ici interlope- Elle s'avance timidement . comme si 1 elle avait honte d'empiéter sur :un.do- maine qui n'est pas le.sien. : Leçon salutaire pour cette voiture puissante et outrecuidante qui, partout ailleurs, comme partie intégrale de : son, pres- tige, inspire la fuite et la frayeur, Ici, la petite villé a l'air de dire à ges cl- tadins de passage: ‘’N'ayez pas peur, mes enfants, Rien ici ne vous; fera . mal, LL * Partout, de beaux magasins dont les vitrines sont extrémement, tentatri- ces, Du vieux mobilier, des fourru- res magnifiques, de jolis bibelots, Très difficile, je vous assure, d'en détourner les yeux. Les petites ruelles -- Sor- nin, Burnol, et autres qui joignent la rue * Clemenceau à la rue Président Wilson, sont bigarrées d'en- seignes séduisantes, et gaiement pa- voisées.. Lorsque les casinos et les théâtres. se vident, ces petites rues sont pleines de mouvement, de cou- leur, de’æateté. .

Hit la petite ville, qui semble n revenir: de son, ébahigsement, envahie de D monde, est entou- rée d'un si joli paysage! Doucement accidenté, il. semble choyer. et forle- | ter le petit bijou qui, 1à, dans s0n sein, . git si paisiblement. ‘La colline : qui . | domine Bellerive-sur-Allier aussi-bien | que celle qui se trouve du même côté de la rivière que la ‘ville elle-même, a f l'air de dire: “N'est-ce ho. ar est. »

comprend À à Versl'Ouest, Us d'atpen conduite par Sm h, vers 1860, avec

qu'en dépit de l'ambiance matérialiste qui nous étreint, l'effort

spirittie} et charitable ne perd pas ses droits,

suffisamment à le payer d'une élémentaire gratitude ? —Donatien FREMONT.

(Suite) 2 On peut dire de Vers l'Ouest, qu'il est le San livre vraiment original de M. Constantin- Weger. ous eeux qui viendront par la suite Fe inspireron( plus ou moins, : Peux ans après parait Manitoba (1924). constate avec surprise que d’impor-

Lg ieus du premier -ouvrage ynt été

dans le. second. Ainsi,

simplement transportées ‘le “chapitre ‘AV de ce dernier, intitulé L'Au-

treize pages, en emprunte d'une expédition

gime actuel, tout en faisant remar- quer qu'une telle réforme -devrait se baser sur l'unité de la famille plutôt que. sur celui de l'émancipation de la |'emme.

“En conséquence, l'Union propose:

Mais songe-t-on

pouranit. L'auledr y ‘tient le rôle de Smith; comme:lui il a les yeux gelés el reste trénte-six heures aveugle.

M Constantin-Weyer ne fait jamais . une trouvaille sans l'exploiter à fond, : Les parties originales de Manitoba seront utilisées de nou- veau dans les oeuvres qui suivront. Deux cou- plets printaniers sur les poules de prairies €! le langage des loups figureront dès l'année sui- vante dans la Bourrasque (1925). La descrip- tion de la pêche sur.le.lac Manitoba fera aussi double emploi et servira pont Un homme se penche sür son "passé (1928).

a

gresse dans sa course autour du globe, Tous les associés ont leur part à tou- tes ces messes: part d'autant plus large qu'ils la désirent davantage et à Led en nourrissent leurs âmes.

} Huitième ‘insertion: 11 l'âchète. t Neuvième rtion: n parle de l'annoncé à ses ri ;

Dixième insertion: ‘parle de nou- |; veau de l'annonce à ses aïnis, lesquels gn font part à leurs femmes... En |. sorte e la famille de chacpñ

cours s d'une expédition pont 5: les Sioux, ] reux évincé tire sur son rival, qu'il ma et tombe peu après sous les s des sauvages.

Un honune se penche sur son passé. L'ac- lion se passe au Manit ba et dans la Saskat- chewan, au commencement du XXe siècle. Un jeune Français, US fait la connaissance

ou- (1927), que d’aucuns eslirmen son “che

vre, ne tranche sur les livres précédent plus brutal.et des L 7,8 Quant à Wasie 19

nm ngpp er aa 97 À à

=

“L'intrigue se réduit à tort peu de De dans les romans de l'Epopée. cndtene à e aussi, on pratique l'art d'économiser le nl kel. C'est ainsi .que Jl’affabulation de la plus grande partie d'Un homi passé est calquée. sur ci L'auteur n’a fait qu'adapter CUS jo tion à deux et à deux milieux diffé

st. Monge fait à son He

a

Æ

7

à venir nombreux adorer

12 Jeudi soir, à 7 h. 20, aura lieu l'ou- férture du mois du Saint-Rosaire.

Rérale des hommes et des jeunes gens. Celte symaine à eu lieu. à l'Acadé-

Saint-Joseph et à la cathédrale retraite des filles de nos écoles. Le P, Schelpe, 8.J., en-a-été le prédi- ur, Un grand nombre, de jeunes ont suivi les exercices. La clo- | à eu lieu lundi matin, à la messe (Th: 40, alors que les retraitantes ‘Sont approchées de la Table Sainte

le question des sans-travail. on À commencé le pavage de l'a-

‘fes se réjouiront de cette bonne nou- Yelle. L'on se servira d'un nouveau ‘Æomposé bien connu dans l'Est, moins ‘dispendieux que le macadam et plus durable. La dèpense totale ne dépas- éra pas $17,000. Le gouvernement pale 50% des dépenses de ces favaux, la province 30% et la ville Tel qu'il à été dit, l'on s'oc- ensuite d'élargir le chemin

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#S FCMURE

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a pe vapeur Era

Félicitations | aux Révérendes Soeurs \ de la Charité

{* pour, l'inauguration de leur magnifique nouveau —.,. À: Sanatorium de Saint-Boniface

Sainte-Marie, pour faciliter l'accès au|zélés. Tout fait espérer une belle sai-

chemin Piney.

La ville va dépenser de $15,000 à 520,000 à construire des trottoirs. Le plan initial comportait un mille de trottoirs de ciment dans Chaque quar- tier. Ce travail vient de se terminer. Désormais, les propriétaires qui vou-

|dront des trottoirs sur leurs rues de-

vront en faire la demande. La ville leur fera payer 25% du coût total en taxes réparties sur un certain nombre d'années. Le conseil a décidé de faire annoncer dans les journaux afin que les citoyens puissent faire les péti- toins voulues.

Le conseil a reçu la visite des com- misvaires du sud de la ville, La com- mission de Norwood demande que la ville attribue une partie de l'allocation fédérale À l'agrandissement de leur école, La commission scolaire serait prête à payer la moitié dés frais. Le conseil ne s'est pas prononcé sur ce sujet.

——— 2 00-0—

Nos artistes à l’honneur

Le 13 octobre prochain, à 8 h, 15, l'orchestre Sinfonietta, sous Ia direc- tion de M. Marius Benoist, donnera un concert à l'église St, Stephers, sur la rue Broadway. L'orchestre exécuterx le Concerto de Handel, avec accom- pagnement d'orgue. M. Franz Ner- meler touchera l'orgue. Les artistes rendront, encore le Concerto de Vi- valdi, arrangé pour deux violons, avec orgue et orchestre. Les solistes se- ront Mlle Palmason et son frère, tous deux membres de l'orchestre, M.'Ner- meler jouera aussi plusieurs extraits des grands maîtres, Franck, Widor, Boëlman, etc.

Les répétitions ont recommencé. La chorale, la chorale mixte, l'orchestre se divisènt le temps du dévoué maës- tro, secondé par des amis non moins

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à | père que nous revierdrons encore dan

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son et les organisateurs sont remplis d'un bel enthousiasme. - y 4

Le Cercle Sainte-Elisabeth

Les dames du Cercle Sainte-Elisa- beth prient les amis de l'oeuvre de se rappeler leur partie de cartes de jeudi soir, 1er octobre, à l'Institut Collégial Provencher, à 8 h. 15 précises. 11 nous fait plaisir d'ajouter qu'une corde de bois, donnée par Rousseau et Cie, sera mise à l'enchère au cours de la soirée.

Le concours de tous est vivement sollicité pour secourir la misère qu'on prévoit devenir grande dans notre ville, cet hiver. Qu'on veuille donc se rendre nombreux et faire preuve de générosité comme par le passé. 0

A.-G. RAYMOND, Secrétaire. 0 rh-———

Cercle Ouvrier Saint-Joseph

Assemblée spéciale tenue à Transcona | le 24 septembre.

Ce fut une assemblée des plus inté- ressantes pour nos bons ouvriers, aus-# si bien de Saint-Boniface que de Transcona. Cette assemblée-visite profitera à beaucoup d'entre nous, car elle nous a fourni l'occasion de faire de nouvelles connaissances, ren-

| ;

contrer nos amis tout en nous inétrui- sant et nous divertissant.

Le départ de nos membres de Saint- Boniface pour Transcona se fit à 7 h. 30 de l'école Provencher. Ce fut un vrai beau spectacle: 40 autos char, gées d'au-delà de 200 de nos rhem- bres se suivirent en file jusqu'à Trans-

et remercie les visiteurs de Saint-Bo- f niface pour la belle réunion qu’ils ont | bien voulu tenir à Transcona. Il es

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LA

Décès de M. Arthur Régis Le 17 courant, l'on enterrait M. Arthur époux de Rosa Moris- -sétte, père de doute enfants vivants.

Li

par M. le curé de Fannystelle, l'abbé

Les sympathies. les plus sincères sont acquises à |; famille. . *. M. le Curé a appris avec peine la paralysie de mn ae père.

D'une sustaes générale, la récolte est très bonne; les prix des grains, cependant, sont beaucoup trop bas, Les braves fermizrs sont dans la triste et injuste situation de voir les prix de leurs produits fixés, non par eux- mêmes, comme la logique l'enseigne, mais par des intermédiaires entre eux et les consommateurs, De nos jours, surtout au Manitoba, l'on ne devrait plus dire: “Pax vobiscum"”,.mais ‘Tax

””, Quand donc verrons-nous in fin de cette erise terrible ?

LL * L 1 À +, Le 20 du courant, nous avions l'hon-

neur de recevoir la visite de M. Do- natien Frémont, le distingué directeur de la Liberté, délégué de l'Association d'Education des Canadiens français du Manitoba,

D LORETTE ——— Une intéressante séance a été don-

née par les Enfants de Marie, le lundi 21, dans la soirée, à l'occasion du %ôme anniversaire de prétrise de M. le Curé, Au premier rang des ‘assis- tants, on rermarquait Mgr W. Jubin- ville, V.G,, et MM. les abbés O. Li- zotte, L.-A. Fortin, aumônier de l'hô- pital de Saint-Boniface, et A .Brunet, vicaire à la cathédrale. Constructions :

M. Armand Marcoux a commencé l'érection d'un nouveau magasin plus vaste que le local qu'il occupait jus- qu'à présent.

De son côté, M. Léo Marcoux poris- se activement la construction d'une résidence, Cu peut bien conjecturer qu'une fois l'entreprise terminée, il en confiera la bonne tenue, à une compa- gne. C'est la bonne manière d'agir. Cotrage! notre jeune ami, et ne crai- guez pas de Conner l'exemple aux trop nombreux aînés qui passent leur vie À attendre,

40-20 ———

SAINT: NORBERT

À l'école Vermette

La soirée de cartes de samedi der- nier à l'école Vermette, organisée par Mme Isaïle Ritchot, au profit de l'égli- se, a été un succès, Nous savions que

Co ant due us formée par a,

mentation des aliments : votre estomac, : nf

bien faire les choses, mais jamais ons n'aurions cru qu'ils pouvaient les faire aussi royalement. / Cette soirée fera

époque dans les annales de la paroisse | à

de Saint-Nbrbert.

11 est évident que ce district la paroisse est dévoué aux oeuvres pa- oissiales et qu'il n'entend pas se lais- ser surpasser en générosité envers l'église. Dans la crise financière ac-

'Îtuelle, ôn se demande comment “es

bravos gens ont pu remettre À M. le Curé la magnifique somme de #50, sinon par le miracle de la multiplica-

tion des 5 sous.

Le prix des dames, don de Mme Dr Laurendeau, a été gagné par Mlle Antoinette Ritchot, de Saint-Pierre. Le prix des hommes offert par Mme lsaie Ritchot, a été décerné à M. Char- les Séval Mie Isaile Ritchot a été l'heureuse gagnante du prix d'entrée présenté par St. Boniface Hardware. On h distribué à Mlle Etiennette Rit- chot et à M. Simon Carrièré un prix d'encouragement: c' étonnant tout de même comme il y en a qui sont chanceux!

“O Canada”, chanté avec entrain par les “Veilleux”, clos la soirée.

Vive la Grande: Pointe!

Bazar!

Un bazar à Saint-Norbert! Ce n'est pas une farce, vous savez: c'est très sérieux!

Pour faire un bazar, à Saint-Ior- bert comme partout ailleurs, il faut du ronde, Vous êtes-vous jamais figuré un beau bazar sans mohde. Nous aurions l'air fin, si vous ne ve- niez pas, vous M. Un Tel, vous Mme Une Telle, vous Mlle Celle-ci, vous M, Celui-là. Et remarquez-le bien: ce n'est pas votre argent que nous vou- lons,. de l'argent, de l'argent, nous le savons aussi bien que tout le mon- de, de l'argent, mais il n'y en a pas; c'est précisément parce qu'il n'y a pas d'argent que nous faisons un ba- Zar; a-t-on jamais vu organiser un bazar quand il ÿ a de l'argent? Non, ce n'est pas votre argent mais vous- mêmes en personne que nous voulons voir dans la soirée des 8, 9, 10 octobre prochain, c'est-à-dire la semaine pro- chaine. l

Au revoir!, A la semaine prochai- ne! Si vous saviez comme nous avons hâte de faire votre connaissance! Nous en faisons une vraie maladie. Oh! qu'elle est cruelle la naRtaIgIe

Venez, venez, venez!

D 2 ——

SAINTE-ANNE-DES- CHENES

Visite des missionnaires annamites

Elle fut bien courte au gré des vi- iteurs et de leurs hôtes, Néanmoins, le souvenir en restera inoubliable de part ét d'autre. À leur arrivée, un grand. nombre de paroissiens étaient déjà rassemblés au kiosque paroissial pour’ l'audition de deux comédies au profit de notre mission annamite. Le R. P. Fournier tint cet auditoire sous

charme -de-sa-parble vibrante et apostolique en leur parlant des be- soins des missions, ainsi que des dif- ficultés et des joies des missionnaires là-bas. à

11 fait plaisir aux hérauts'de la

ones RER, “} BAINTE- ROSE-DU LAC

FA Les Cadres Frnciés

! 2 ee arret

:Îde 1a communion fréquente,

\ L nn | L2

Résultats des dictées données le 18 septembre, à l'école par le comité sc0- taire:

Ecole supérieure: Adrienne Robic, Eugénie. Montsion, Béatrice Proulx, Georgette Arcand, Antoinette Houde, Antonio Vermette.

Grade VIIT: Cécile Guyot, Laurence Bissonnette.

Grade VII: Rose Lahaie, Victor La-

Grade VI: Jean Molgat, Elisabeth Ingelbeen. Grade V: Edmond. Bissonnette, mone Delveaux. Grade IV: Léontine Montsion, Gé- rard Lagassé, , ee ———— 2-2 D0-2—

N.-D. DE LOURDES

De plus en plus silencieux, le chro- niqueur de Lourdes. Est-il malade ? Pas probable, Est-il resté ‘‘calé” dans quelque trou? Le fait ne serait pas impossible, on le dit si peu rusé; de plus tout le monde n'a pas le pri:

iège d'avoir des chemins gravelés À sa porte, Il en est sorti tutefors, puisqu'il se présente à ses aimables lecteurs, leur demandant une fois de plus lour indulgence.

Li LE .

A tout seigneur tout honneur, et dans l'espèce, nos grands seront nos chers petits. Donc, samedi 19 cou- rant, ils se pressaient nombreux, très nombreux, plus de 200, dans l’église, le Père curé les avait convoqués depuis des semaines, à une messe spé- ciale, dite pour eux, et payée par eux, à seule fin d'attirer les grâces du Sei- gneur sur leurs travaux scolaires, à l'ouverture des classes, Cette coutu- me est établie dans la paroisse depuis des années, mais cette fois, malgré les chemins nettement détestables, mai- gré la température des plus. maussa-

Îde, jamais assistance ne füt plus nom-

breuse. Et la raison? Elle est très simple. Ces chers enfants, disons les croisés, ont depuis un an l'habitude Ïl n'a fallu qu'un mot, plusieurs fois répété, j'en cpnviens, et tous sont venus sur ce mot de leur pasteur nous donner à tous le consolant spectacle d'une com- munion générale. Les maîtres et maïî-: tresses s'étaient fait un devoir de les encourager par leur exemple. Après la messe et un rapide déjeu- ner, avec non moins d'empressement, toute la gent écolière, reprenant son air joyeux et alerte, se rendit à la salle paroissiale, devaient ‘avoir lieu des projections lumineuses, faute de cinéma, le film promis n'étant pas arrivé à temps. Il y en eut pour tous les goûts, mais tous furent amp'ement

images

Hi était bien près de midi quand tout

ce petit monde, heureux et ‘content,

sortit de la salle, Une pluie diluvien<

pr greg gt eg D jusque chez eux. J'en avais

“marte" pour eux. Dix minutes

apportait le film si

attendu. Tout ne ‘fut

LA LIBERTE

lot des. 1e Bsdinis! Bocur

Marie de l'Annonciation, et Mlle Va-

élèves des hauts grades ne sont pañ rentrés à l'école du village. Deux d'en- tre ‘elles sont allées en ville pour ge- gner leur douzième, Mlle Fernande Delaquis, chez les Soeurs de Jésus- Marie de Winnipeg, et Mile Marie- Ange Léverrier chez les mêmes soeurs de Saint-Boniface. Perception

C'est du jour, ou du soir de l'Asso- éfiiation d'Education dont je veux par- ler. Conformément aux règleménts, de la dite société, le comité local d'As- sociation s'était réuni le dimanche 13 septembre, après la messe, afin de nommer les percepteurs. Voici la liste de ceux qui furent choisis: Ecole Saint-Adélard, MM. P. Monchamp et J.-P. Rozière; école Carnot, MM. Char- les Augert et Aïlbert Augert: école Jeanne d'Arc, MM. Léon Jamault et Emmanuel Bibault; école Montcalm, .|MM: Jean-Baptiste Comte et L. Ros- {si À leur défaut, MM. Lé0N Fouas- se et P. Durand; école Sant-Louis, MM. Félix Jargeau et Marc Moreau: école Beausale, MM. Maxime Durand et V.-G. Collet; école Lee, MM. J.-B,

| Bazinet et J.-L. LeGouriérec. Ecole

Notre-Dame-de-Lourdes: Village est, MM. Jean Comte et François: Roch; Village Ouest, MM. Frank Lesage et A. Bélanger; Village Sud, MM. Louis F'ouasse et V. Robitaille; Village Nord, MM. Pierre Bazin et P. Mayer; bas village, MM. Pierre Charrière et Jean Durand, .

Le dimanche suivant qui était le jour de la perception, ces noms fu- rent lus en chaire.

Aux termes du règlement de la mé- me société, des délégués doivent ve- nir du centre aux différentes parois- sés. Ces messieurs n'y manquèrent pas. lls se mirent en route, magré un temps très risqué, mais tous n'ar- rivèrent pas au but. Ils avaient trop escompté leur bravoure, des che- mins graVelés, et peut-être aussi des chemins sablonneux, croyaient-ils, de la montagne. Ils arrivèrent en effet sommet de la montagne, mais non sans avoir poussé à la roue,

T1 était 6 h. 14 du soir, le samedi

19, quand ces illustres et peu fortunés voyageurs vinrent frapper à la porte du presbytère. Le Père curé n'en re- venait pas de tant d'audace, sinon de courage. Disons les noms de ces bra- ves: J.-A. Marion, J.-H Daignault. Camille Fournier, Raymond Bernier. Des quatre, seul M. Camille Fournier était arrivé à destination, les trois autres devant se rendre le lendemain à Saint-Lupicin, Saint-Léon et Somer- set. Ils éséayèrent en effet, mais: ils durent battre en retraite devant les chemins mués en véritables fondriè- res. A ce qu’il paraît, d'autres délégués non moins illustres et courageux es- sayèrent, un peu plus à l'ouest, de se rendré à destination; ils furent moins heureux, pas un seul anne, pu arri- ver.

amis? Mais à mon avis, il faut en- éore plus les admirer, car dans la cir-

chacune | censtance, ils nous sont à tous un mo-

dèle parfait de zèle et de courage au

fait et À faire, et le besoin qu'ellé avait de nôs deniers pour ok euvre..- Le discours fin

Ne faut-il pas les plaindre, ces chers | =

Avec cette farine vous pouvez cuire l de plus _. pains

Winnipeg. le 30 septembre 105

PR RS

«

Tereun— US RSPEMNNEENT. OR $1.50--$1 70 | Ordinaires PNRNRE ‘à 00 $100--$1.20 Bouvillons à engrammser— Bons _ D S3.25--$4 on! Ordinaires _ $1.50--$270 | ë Vaches et génisses à engraisser— | Bonnes . + $2.50-" 53 M0! Ordinaires __$1.50--#9 00! Vaches laitières $35.00 +65.0@ Veaux de boucherte—. | Bons et de choix $5.00 56.50 Otdinaires et moyens +4200— $4.00! Porcs— | Bacon de choix_:Frime de $1 par tête! ‘Bacon _ $5.00!

Gais, tous des petites filles à Hobses pars occasion pour inviter nos pau

tion d'an petit garçon, très heu- reusement pour l'honneur de notre race!

.__ Accidents

11 y a tantôt deux semaines, au soir d'une ‘journée qui terminait les bat- tages, le jeune Clément, fils de Privat Pantel, en nettoyant sa machine, se fit happer le pied droit par les dents du cylindre. Le pied, -la jambe, tout |-- devait y passer, mais une forte se- cousse l'arracha de l'endroit fatal, mais non sans y laisser tout le des- sous du pied dépuis la cheville et trois orteils. Le docteur, mandé en toute hâte, dut faire au patient plusieurs points de souture. Inutile de dire les souffrances de l'infortuné jeune hom- me qu'il supporta, disons-le, sans pro: férer une plainte. Le malade est sous les soins du Dr Galliot, qui se trouve dans son élément pour avoir durant la guerre traité des milliers de cas semblables, sinon pirès. La plaie est en bon ordre, mais pour hâter sa fermeture, peut-être faudra-t-il- gref- fer une peau vivante. Nouvelles souf- frances, hélas, mais nécessaires pour une guérison. pas trop éloignée.

Peu de temps après cet accident, M: Emile Teffaine verse sous une charge de foin. : 11 tombe avec le coupe-foin, dont une des dents s'enfonce fort dans la cuisse. aussi, grandes dou- leurs; mais ‘le docteur sut conjurer toute complication, et le malade, hien moins touché que le premier, avant lontemps sera en pleine voie de con- valescence.

_. Naissances

Le 12 septembre —— Laurette-Denise- Marguerite, fille de Privat Moncha- lin et de Bertha Brouzes.

Le 12 septembre —— Philomène-Thé- rèse, fille de Paul Chevrier et de Jo- séphine Belon.

Le 20 septembre, Lionel.-Joseph- Arthur, fils d'Ernest Jay nouin et d'Au- rore Ethier. . ÿ

j Mariages

Le 23 septembre Philibert Free et Clarisse Thorimbert.

Le 26 septembre, à. Saint-Boniface

Albert Engel et Lucie Vuignier, de

Notre-Dame-de-Lourdes.

RE N. B. Le 4 octobre, première par-

tie de cartes. Entrée gratis. Fremier

film d'une série très intéressante,

MAKINAK

!

y 7 octobre prochain, les dames donneront un sou- per dans salle municipale, au profit

divers amusements.

de l'église. Il y aura aussi, dans la |. | même soirée, une partie de cartes et

De RM el cr

dés paroisses voisines, et de partout ailleurs. En plus du plaisir que nous procurera l'assistance de nos amis et de tous ceux qui s'intéressent à nous, il y ;aura une bonne occasion aussi de nous venir en aide pour nos oeit- vres paroissiales. Nous comptons bien qu'on, nous fera l'honneur d'assister non dt à cette fête de famille:

LE MARCHE

29 SEPTEMBRE 1981

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Moyens $3.00—-$4.00

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Bons et de choix . $4,50--85:50 |

Moyens 4 $3.50..$4.00

Ordinaires $2.50-$3.:00 Génisses—

Bonnes et de choix $400--$4.75 | ‘| Moyennes …… $3.00-—$3,50

Ordinaires < $2.50-—-$2.75 Vesux engraissés—

Bonnes et de choix $5.50--$6.50

Moyens $4.00—$5.00 Vaches— | ;

Bonnes 62.165800

Moyennes :82.00—$2.50

Ordinaires $1.25--$1,75

$ 50-6100

Ne soyez jamais sans le Li- niment plien Douglas. Gar- dez-le toujours à votre portée. Soulage le mal de dent, la né- vralgie, le mal de gorgé, l'in flammation des amygdales et le crou M LR le pour les brû ures, es douleurs, le feu du rasoir et la démangeai- son.

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Se

_- Le petil avait on mets, mbde-Îne cachenté: car ei nous pouvions u5 |. inoiselle. grrr ques agen aa Later gerard her

Maison d'Emeraude; fl 'reviendra le soir même, après vous avoir vue, je

veil, je vis tânte Caroline. tie use Plus tard, le facteur me remettait. à

La Maison ® sit

de l'espère. Nous.pe pouvons nous pas-| moi-même une nouvelle miséive. de|le nourtir, et il ne profitait pas, elle] votre tendre bonté ferait seule mi- trouva prompt soulagement j ser de lui ici: Annik souffre de dou-|Jacqueune: était trop nerveuse; du lait ae er ner-|racle. Ecrivez à la même adresse, et} Lab Ne leurs qui inquiètent le docteur. Ælle| “Miky est ‘mort. :Plaignez-nous, /veusé, c'est mauvais pour enfant |aimz-aous."

C'est pourquoi M. W. Smith re !| » ’E: i À se désole de ne pouvoir soigner son |Irène, nous sommes bien malheureux.” Alors, ilé m'ont prise, et le petit à Sans même attendre que ma tante de.les Pilul 1 AE par TR Die pr S .| commande.les Pilules Dodd ÉVRCINE Lemaire)” d meéraude A ue L'E panes à + CR re nero te let In-ctéie mit), je répnndie À ne - pour les Rognons

Jacqueline l'a dit, l'amout kst unfrésté nerveux, le chérubin, y tenait

(Suis)

fours, votre coeur à sentir l'appel du mien, ces dours-ci. éperdument votré main dans la mien-

ne, et, xi seule, si perdue, j'ai atten- du à chaque courrier vatre lettre qui n'arrive toujours pas. Pourquoi gar- dez-vous le silence, petite amie? N'aufliez-vous pas trouvé dans notre maison, la Maison Emeraude, com- me vous l'appelez, 4 lettre que Mes- snoud y à laissée pour vous? Il est retourné lä-bas, non pour y rester comme il était convenu, mais pour y mettre l'ordre nécessaire et prendre quelques objets dort nous ne pen- sions pas avoir soin au mornent du départ. J'avais espéré qu'il vous ren- contrerait là-bas, et je lui ayais en- seigné tout ce qu'il devait vous dire; je l'ai chargé d'une lettre pour vous. Je pensais que vous lui donneriez vo- tre réponse, maix Il est revenu les mains vides, sans vous avoir vue, et cette déception m'a été une pouffran- ce de plus,

“Maintenant, vous avez, j'en suis sûre, la lettre que Messaoud a mise sur la table du salon, À la place nous avions laissé les premières en partant, Vous l'avez, cette seconde lettre, et vous savez is grave accident qui nous.a arrêtés, loin du but de n6: tre voyage, Oh! cette tempête dans la nuit, quel cauchemar dont je ne suis pas encore éÉveillée! M'en éveil- lerai-je jamais? i'état de Miky em- pire, mon invraisemblable espérance cest presque du désespoir“ et je dois rester souriante devant mon héroïque Mathieu. S'il savait que son enrant va mourir, il n'aurait plus la force de résister à son propre mal Mais Dteu, qui l'a tant éprouvé, ne voudra pas le charger de cette nouvelle croix, n'est-ce pas, Irène? ;

“Ne m'abandonnez pas, je suis si seule, si malheureuse. crivez-moi à l'adresse que je vous donne ici. Ai- mez-moi, aimez-nous.

“JACQUELINE."

Ah! Comme il était vaincu, l'adver- saire impérieux qui, dans les fonds troubles de mon Ame, avait condam- Mathieu! A la pure vision de Jac- quêfffie, 1] s'était effondré. . La voix cristalline de l'innocence chantait en mon coeur un hymne glorieux. Mais quette douleur aussi de n'avoir pas ré- pondu à l'appel de mon amie, d'avoir

abandonné le domaine dont Mathieu m'avait confié ]a garde!

Tu vois, grondait tante Caroline, je te disais bien d'aller voir ce qui se passait chez les Dubois. Si tu m'a- vais écoutée, tu aurais déjà la lettre, et, en écrivant à Jacqueline, tu aurais rempli un devoir de charité.

vrai.

[nous étions ators sur le plateau de ‘“Chère Irène, si vous m'aimez tou- | CAr0i te plateau dénudé, sans un ar-

J'ai désiré vallée de la Mure? Notre auto, pau-

C'est vrai, aite Caroline, c'ert

bre, sans un buisson, qui domine la

vre voiture couverte d'une capote de toile, devint bientôt le jouet de l'af- freuse bourrasque. Le vent arracha un côté de la bâche, la pluie s'y en- gouffra. Miky, fou de terreur, étail biotti entre sa nourrice et moi; le pauvre enfant poussait des cris af- freux; Annik était aussi affolée que lui. Sur le devant, à côté de Mes- saoud, Mathieu conduisait, dans quel- lés conditions vous pouvez l'imaginer! Parmi les trombes d'eau, il voyait À peine son chemin; pour comble d'in- fortune, un phare s'éteignit. Soudain nous ressentimes une brusque secous- se; quel obstacle venions-nous de ren- contref? La voiture fit quelques mè- tres en zigzag, s'arrêta et {1 se passa la chose terribié que je vais vous con- te: le lien qui retenait encire le côté iroit de la capote se rompit, la bâche se ressa alors sur ia gauche, comme June voile gonflée; comme une vote, le vent la poussa nous entrainant dans une trombe. Devenue la proie de la tempête, l'auto roulait, tanguait, sans que les deux hommes parvinssent À couper les liens qui nous enchai- naient à cette voile de malheur.

“Je n'essaierai pas de vous expli- quer comment les choses se passèrent, mais je fus bientôt projetée de la voi- ture; la terre détrempée me reçut doucement, et, presque tout de suite, je pus regarder autour de moi: Annik gémissait à quelques pas; un peu plus loin, Mathieu nous appelait; je ne voyais ni l'enfant, ni l'Arabe. La voi- ture, après bien des soubresauts, s'ar- rêta enfin, sa capote enlevée; Mes- saoud en sortit, très. calme, très di- gne, comme toujours.

“Et Miky, Miky, appelions-nous.

“Rien ne nous répondait. Oh! Irè- ne si tendre, vous pouvez peut-être comprendre #motre angoisse. à cette heure désolée. Le vent mugissait. J'essayai vainement de me lever; à chaque effort, je retombais terrussée. Mathieu, par un miracle, put venir jusqu'à moi, et, ensemble, rampant dans la boue, nous cherchions à tA- tons ,car le ciel était si noir qu'on n'aurait pu distinguer, sur la terre, le manteau brun de l'enfant, |

“I1 n'était pas bien loin, le pauvre amour! et pourtant, il nous fallut de longues recherches pour le trouver, sans connaissance, baignant dans lu

boue, son visage battu parle vent et-

la pluie.

“La ternpête durait toujours; il nous sembla que nous venions d'aborder au paradis.

“Hélas! nos baisers ne ranimaient pas notre trésor. Qu'allions-nous fai-

cetle épreuve, je puis être utile à

ceux que j'aime.

Irène chérie, pensez À nous, priez pour notis. Vous êtes mon seul rayon

lumière dans les ténèbres qui m'é-

couffent. “JACQUELINE."

Et c'est À cette lettre, écrite huit jours plus tôt, que je n'avais pas ré- vondu! “Mon amie, ma seule amie, la femme d'élite qui, si généreusement m'avait donné son coeur, Avait, aux heures de détresse, crié vers moi, et l'étais restée sourde, volontairement ignorante de sa peine; et pourquoi? Ab! quelle hotte! )

Jacqueline, Mathieu, comment pour: rais-je jamais reparaître devant vous!

Mes regrets étaient si grands que, toute ‘une- longue minute, j'oubliai souffrance des armis pour ne voir que mes fautes. Je me jugeais lâche, inñ- dèlé; ‘j'oubliais que, surtout, j'avais été mafheureuse. Puis, la perisée de Miky, en danger de mort, celle de Ma- thieu blessé, malade, emportèrent mes regrets vers le désir éperdu de leur venir en aide. Aussi, rentrée à Mai- son-Blanche, mes premiers mots à tante Caroline furent-ils:

+ Permettez-moi d'aller d'eux.

Ma grand'tante me considéra un moment sans comprendre, lut la let- tre que je lui tendais et leva vers moi des yeux brillants de larmes.

Tante Caroline, répétai-je, ils 'ne sont qu'à Plémon, permettez-moi d'al- ler avprès d'eux!

Elle hocha doucement la tête:

Je le voudrais, répondit-elle, je voudrais y aller moi-même, mais tu sais bien que ce n'est pas possible.

J'avais prévu les objections qu'elle me fit d'une voix tremblante d'émo- tion: |

Tu ne peux pas y aller toute seu- le, n'est-ce pas, tu es trop jeune, tu n'as jamais voyagé. Moi, je ne peux pas bouger d'ici. En outre, comment expliquerait-on ce voyage à ma mère? Ah! Irène, je suis bien punie de mes cachotteries envers elle! Si elle ap- prenait que tu as des amis, que je le sais et que je ne lui en ai jamais par- elle croirait que je n'ai pas confian- en elle, et elle aurait du, chagrin. Eille n’admettrait pas les bonnes in- tentions qui m'ont fait garder le si- lence, et maintenant, nous sommes esclaves de notre secret. J'ai eu tort, ma petite fille, le bon Dieu me punit aujourd'hui.

Non, tante chérie, vous n'avez pas eu tort, vous n'avez jamais tort, vous ne pensez qu'à garder. tous Îes soucis pour vous. Vous ne voudrez pas non plus laisser Jacqueline sup- porter seule tant de chagrin!

Depuis longtemps, ma chère grand'- tante n'avait eu à prendre une déci- sion si difficile; son coeur, son res-

auprès

puissant magirien. J'ai vaineu tous les obstacles, je suis allée à Plémon.

Dans mon affolement, au rech de l'affreuse nouvelle, le visage de Mlle

Guillard m'est apparu neutre, discret,

reposant... Et, approuvée tante

Caroline, j'ai couru jusqu'à l'école la classe pliquai #n..mots brefs à Mile Guillard qu'une amie venait de perd

t commencer, Là, j'ex-

ne- veu et désirait voir à Plémon. Je

la, priai de. m'accompagner, sans en

rien dire à personne, Mme "Le Chartier.

. Cette preuve de confiance Ia :tou- cha Elle se coñtenta de que l'amie en question était veñue en vil- légiature du côté de Maison-Blanche,

pas même à

et que nous avions ‘sympathisé. Com-

me Mile Guillard n'allait jamais au- delà de notre propriété, de ce côté de Barville, elle ne s'inquiéta pas de sa- voir de quelle villégiature je voulais parler, et mon explication lui suffit. Mais elle fut moins facile à manier quand il s'agit d'un départ immédiat: je devinai cependant qu'un petit voya- ge ne lui déplairait pas, à condition qu'il eût lieu un jeudi ou un diman- che. Or, nous étions au vendredi. Tout ce que je pus obtenir fut une promesse pour le surlendemain.

En attendant, j'épanchal mon ami- tié et mon chagrin dans une longue lettre à Jacqueline. A plusieurs re- prises, je dus m'interrompre pour laisser couler les larmes; Ja ée de Miky, froid et pâle dans son cercueil, ses beaux yeux couleur de ciel. à ja- mais fermés, me déchiraîit le coeur. Je compris que, tout au fond de moi- même, sans me l'être une seule fois avoué, j'avais nourri la délicieuse es- pérance d'entendre le chérubin m'ap- peler “maman”. Il me semblait avoir perdu mon propre enfant.

Enfin, je suis partie: Mile Guillard, complice, est venue‘hier demander à bonne-maman la permission de m'êm- mener à Plémon elle a une visite à faire. Ce serait pour moi tne pe- tite distraction. Cette demande a été favorablement, accueillie. Bien enten- du, je rentrerai le soir même. Miky est mort, Jacqueline n’a plus. besoin du dévouement que je voulais lui of- frir, elle pourra se. reposer à loisir, désormais. Sera-ce avec Mathieu, dans la Maison d'Emeraude? Fui- ront-ils, au contraire, la demeure vibre encore l'écho, du rire de l'en- fant? S'ils allaient ne plus jamais revenir!

J'ai peur, j'ai froid, je souffre. Mlle Guillard, parfaitement heureuse, re- garde par la portière du wagon les champs nus, les arbres flamboyants, le canal qui miroite entre ses peupliers audacieux; elle me dit parfois des mots que je ne comprends pas et aux- quels je ne réponds rien.

A Plémon, elle m'accompagne jus-

ça de sa mère, et c'est bien pour ça qu'il est mort. Parce que, mademoi- selle Irène, s'il n'avait pas été comme.

za, il aurait mieux supporté l'accident.

Et Messsoud, était-il avant vous chez M, Mathieu? demandai-je.

=. Non, c'est moi ln première, ré- pondit-elle fièrement. Messacud n'est entré qu'à Alger. Mais Monsieur connaissait déjà. Monsieur lui a sau- la vie autrefois, à Bou-Sanda, avant son mariage: aussi, Messaoud se ferait tuer pour Monsieur, Quand il a su que nous étions à Alger, il est venu et Monsieur l'a pris à son ,ser- vice. ÿ

Ainsi, ces deux domestiques avaient d

été chez Mathieu au momgnt du dra- me! Combien j'aurais voulu interro- ger celle qui, peut-être, n'eûñt deman- qu'à me répondre; mais cètte fa- çon ée chercher la vérité à travers les bavardages d'une servante me rébu- gna:-. Je me:contenthi donc de ce qu'elle me disait avec forces paroles, et son verbiage ému m'apprit surtout les espiègleries et les grâces char- mantes de Miky, pendant son court passage eur cette terre, l'on ren- contre si'souvent les lourds chagrins von "il ne connaîtré pas.

XXIV

Je suis rentrée à Maison-Blanche. Bonne-maman ne comprend pas que j'aie si peu de chose à lui dire d’une grande ville que j'ai vue pour la pre- mière fois. Hlle en conclut que les distractions ne me font aucun mal, et que je suis plus raisonnable qu'on ne l'est d'ordinaire à mon Age.

Tante Caroline a reçu la confiden- ce de mon chagrin, mais je ne lui ai pas encore révélé le secret tragique de Mathieu: la mort de Miky, que j'aimais, suffit à expliffter mes yeux rouges et. ma tristesse persistante. Elle en souffre, sans s'en inquiéter.

Ma vie a repris son cours, lent, mo- notone, et maintenant désolé. Ma chè- re forêt amie ne m'adresse plus les appels qui me ravissaient; en ces jours glacés de novembre, elle me semble étrangère et hostile; la Maison d'Eme- raude garde ses yeux baïssés,

J'ai reçu, à la fin d'octobre, une let- tre @e Jacqueline me remerciant d'être venue à Plémon. Sa tendre amitié déplorait de ne m'avoir pas reyue avant le lugubre voyage. Elle me di- sait encore que, pour la santé son frère, ils allaient vers. un climat plus doux. Ne sachant ils séjourne- rajient, elle me donnait l'adresse d'une banque, à Paris. A deux réprises, j'avais écrit à cette adresse, mais je ne reçus aucune réponse de mon amie.

Les jours s'écoulaient. Vint la nei- ge, et les frimas,-les inquiétudes aus- si, car bonne-maman tombe dange- reusement malade. Le docteur Dulac vint quotidiennement à Maison-Blans che pendant toute une semaine; puis,

reviendraient!- Les torturants, mes chagrins à moi,

queline, ‘d'une plume débordante de jolie. .Toute la vie refoulée pendant les longues semaines de silence re- montait €u fondée, mon coeur, en mhaudes bouffées. Je ne comprenais ne mon engourdissement doulou-

eux, apcrètement nourri de mes re: mords; mes amis m'étaient laissés, ils Mes doutes, mes dou-

ne comptaient pas. La Chanson d'a- mor me berçait denouveau, parce que : Mathieu s'était inquiété de moi. Cette chanson était st enivrante que, oubliant le cauchemar. de l'automne précédent, oubliant même la mort de l'enfant que j'aimais, je me surpris à ire: “Je suis heureuse”,

Les roses revinrent à mes joues, et tante Caroline s'en réjouit; pauvre tante Caroline si souvent assombrie par l'état de démmi-somnolence Lu vait maintenant sa mère.

J'étais dans cet état de quiétude re- couvrée quand, un matin, un visiteur sonna: à notre porte. Nous étions au salon, tante et moi, attisant le feu à grand renfort de pommes de pin, pour que bonne-maman trouvât une tem- pérature À sa convenance quand elle descendraif, une demi-heure plus tard. Zélie ouvrit la porte, et l’homme qui poursuivait Mathieu entra.

Tante Caroline saluait, resaluait, ‘ans rien comprendre à cette appa- rition . Moi, je me disais:

‘Que va-t-il arriver? Tante ne sait rien; il est probable que, dans dix minutes, elle saura tout! Heureuse- ment que bonne-maman n'est pas là. ’ourvu que les Le Chartier ne vien- nent pas! Mme Le Chartier devait ‘porter aujourd'hui du pâté de la- pin.”

Et des pensées stupides me venaient à l'esprit, des sensations physiqües s'y méêlaient, comme le goût du poi- vre que Mme Le Chartier met tou- jours avec un peu d'excès dans la farce de ses pâtés. Pendant ce temps, l'homme se présentait: “M. Cornu- chot”, et ma tante resaluait une fois de plus. |

Je m'excuse de vous déranger, disait-il, mais j'ai pensé que vous pourriez me dire sont les de Mau- croix. . Qui ne risque rien n'a rien.

Ma tante regarda Je visiteur avec inquiétude, Cet ‘examen la rassura. Evidemment, ce M. Cornuchot. n'était ni sympathique mi agréable à voir, mais rien me dénotait qu'ii fût privé de sa raison.

Vous faites erreur, monsieur, dit na grand'tante, nous ne connaissons pas les personnes dont vous parlez. .

La petite demoiselle sait bien, insista-t-il en me regardant.

Je ne sais rien du tout, répliquai- je.

Ma rougeur fut surprise par tante Caroline. R

Vous ne voulez rien dire, grom-

Un homme de la Nouvelle-Ecos- se conseille à tous les rhumu- tisants de les essayer

East Port Medwuy, N.-E,, 28 septembre (Spéciale) “Je souffrais beaucoup de rhuma- tisme, écrit M. W: Smith, bien connu ici. Je lus dans votre | Almanach quelque chose sur les Pilules Dodd pour les ro-

ons et songeai à les essayer.

‘en pris trois boîtes et les trou- ai exactement telles que vous les annonciez, Je crois que c'est une très bonne médecine et qui- conque est souffrant de rhuma- . tisme devrait en faire Pessai:

Il y a de nombreux symptô- nes.qui annoncent ffirectement a maladie des rognons et vous avertissent de l'’imminence d'un sérieux danger. Mal de dos, rhumatisme, matx de ‘tête et hançhes doulburcuses, ainsi que perte de poids. L'extraordinai- re succès des Pilules Dodd coni- me soulagement dans tous les lésordres des rognons est à leur action directe sur les ro- gnons. Les Pilules Dodd pour les Rognons. ne sent pas des re- mèdes à tout guérir. Ce sont

simplement un excellent remè- de pour les rognons qui peut être'pris par les jeunes et les vieux.

céla me fasse! riposta ma tante. Se- tiez-vous dix fois Cornuchot, mon- sieur, que je ne vous connaîtrais pus davantage.

Je suis demi-frère de Mme de Meuéroix, compléta-t-il, celle que Mu- thieu a empoisonnée,

Ma tante, qui savait maintenamit qui était Mathieu de Maucro!x, ma tante blémit.- Tournée vers moi, elle me vit “pâle comme elle, mais ne découvrit pas sur mon visage la stupèur qu'elle y cherchait, Alors elle se raidit, et, incapable de proférer un mot, elle at- tendit qué l'autre recommençât à parler,

Je suis donc le beau- frère de ce triste personnage, dit-il, et l'oncle du petit Michel. C'est à moi que sa mère l'avait confié en mourant, mais le père ue l'a repris, de force et de ruse. Vous comprenez, l'enfant est très ri- che.

Je retiñs à grand'peine un cri d'{a- dignation: “De quelle boue êtes-vous donc fait, aurais-je voulu dire, pour. si pposer qu'un père veut son unique enfant, parce que cet énfant est ri- che? surtout quand il est adorable comme le cher petit que nous plet- rons!'"" Le calme tragique de ma tan- te m'impressionna, et, comme elle, je gardai le silence,

L'autre continuait:

notre chère frileuse se remit, mais cette alerte, à son âge, la fit vieillir de plusieurs années, et elle nous fut

ge diminuée d'esprit et affaiblie|;j. Allons, donnez-moi son aâreste. corps.

…— Enfin, monsieur, de qui parlez- “L'essentiel est que fnious l'ayons vous? dit impérieusement tante Ca-

Le voilà plus riche encore, puis- que Mnié Garier, la grand'tante de la pauvre Raymonde, est morte, mais . 8 bien stipulé, par testament, que le père n'aurait pas la gestion de sa for- us; C'est moi qui suis

re sur ce plateau, sans un abri? L'a- mour est le plus puissant magicien,

qu'à la clinique du docteur Renaud, et s’en va bien vite vers un musée qui l'attire. J'attends qu'elle aït tour- le coin de la rue pour sonner, ear je ne veux pas d'elle dans la rencou- tre qui se prépare, Une femme au (visage paisible. m'interroge ® me ré- pond. “Ah! 14" cruelle, l'affreuse_dé ception! J'arrive trop M Mathieu et Jacqueline ont emporté la dépouille chérie; élle repose aujourd'hui dans une sépulture de’ famille, quelque part, en Bretagne. _ Messaioud les a accompagnés, mais Annik, trop. souffrante pour partir, est encore là. _ Je demande. à l4 voir, et c'est d'elle que j'apprends Ja dou- leur de Jacqueline, le sombre der poir de Mathieu. —Et personne pour les soutenir,

pect filial, sa tendresse pour moi, sa

pitié envers mes &mis, se livraient

Irène. Il nous a donné des yeux capa-|un dur combat, et j'attendais, en fré-

bles d'apercevoir, à quelque distance, | missant le. mot qu’elle ne prononçait

une cabane de cantonnier; il nous a !pas. .

donné, la force d'y transporter notre | Faudra-t-1 encore mentir à ma

précieux fardeau. Là, nous avons|mère? demanda-t-elle enfin. trouvé un tas de feuilles sèches, nous! Cet “encore” rappelait sa fameuse

y avons couché Miky. après l'avoir | visite à la Maison d'Emeraude, la bro-

déshabillé et frictionné, et notre ché-Îche, les gants gris perle cachés au

ri a ouvert les yeux. Mais quel re-!fond d'un sac, Ce souvenir pesait |gard, Irène! quel regard de terreur! |lourdément sur la conscience de ma ments dans a cqur, et surtout à la!-route sa frayeur lui revenait avec la grand'tanté. , présence d'une nouvelle enveloppe sur} vie—ses cri, sen tremblements, 5a| -— Vous direz ce que vous voudrez, la table du salon, Sultan rôdait, in-|féèvre nous épouvantèrent. . répliquai-je, palpitante d'espoir, quiet 0 ce silence st de cette ombre,| “route la. nuit, nous restâmes là,| -— Si. je lui dis la vérité, elle aura aux lieux un bel enfant blond l'ac-lje berçant, le cotisolant, et ne le cai- beaucoup de chagrin, * cuolllait d'habitude. Miky, cher petit} mant que pour de brèves minutes. -- Alors, mentez, tante Caroline.

. Miky, quel nouveau malheur dont tuf'aube, la tempête s'étant apaisée,| -- Je ne peux pas! Pate ge Le fus Ja. victime va m'apprendre cette |Messaoud' alla chercher du secours: | Chartier voudrält-il te conduire? car lettre deux heures plus tard, up. paysan nous e

"]le ramenait en voiture, avec des cou- vertures et un cordial qui nous rendit |n quelques forces. .

1 nous fûmes dans la voitu-

re qui nous emportait vers des cham-

bres chaudes et, Ja sécurité, Mathieu

nela l'étranger, mais il vous autori- sera certainement à parler quand il saura que Mme Garier vient de mou-

Dix minutes plus tard, je prenais avec Sultan, fou de joie, la route de la Maison d'Emeraude.

J'étais si bouleversée, j'avais, de- puis une semaine, rencontré de s! étonnants imprévus que je m'atten- dais À toutes les eStastrophes, et que je fus presque heureuse retrouver à sa place. 14 maison verte et fauve,

Mathieu

34

qui, Pendant douxe jours, ne s'était pas couchée!

“J'eus .la consolation de me rendre| : utile, en ce temps d'épreuve, et la dou- roulettes uen lmrage gt: | Dr rer à | Je dis, ri M Comürhét |: use de tuin, mans) doute Qui molle ae ne Elle venait |'° vous : riposte Ÿ mourus pas de chagrin. Car je souf-| 1e se rappeler que Dubois était un | Vous ma

\atnthtéi ds: Shatitents, “sien! de Tout ceci ne nous regarde pas, te HS a ra pas, répéta-t-elle ayec monsieur remarqua Conan uns peu d'hésitation. à ie

frais, oh! je souffrais en invoquant‘ 1 visage de Miky, je souffrais

l'absence de, mes amis et de lew terrible silence. . Et, le soir, dans, ma petite chambre égayée-par la flambée réunie Ai bebt dé: patre 43,608. ponR:

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_—. mar Dre ‘Le, situation écc économique l'Ouest atteintes ne la nécherene, 10 Aujourd'hui, s pone M. À. national, verses moissons et récoltes sont en|drencci va sortir de prison. - . complet de la presse et du radio, des meilleur état que‘ l'an dernier et l'éle-| 11 emportera ses Lo time à etiviron 250 imillio de “! na à FPE de |vage ainsi que l'industrie laitière ont près de 150,000 francs. Quant à sa |célèbre ( " bal cr mgnee, er bar fait depuis un an des progrès sensl- fille, elle est flancée à un magistrat. |agit

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présentatif d'économie nationale et au ARE va versera|

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Nos Soeurs de la Charité (Soeurs Grises) ont toujours marché avec ces pionniers, soient conseillant, encourageant. Dans chaque coin du pays leur grande oeuvre est visible, mais page part plus qu’au

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1844-— Arrivée des Grises à la Rivière-Ro Visite des ma- lades à domicile et hôpital tem- poraire. |

1871—Ouverture du premier Hôpital de Saint-Boniface.

1872--Son incorporation comme hôpi- tal public.

1877-Installation sur l'emplacement actuel. SRE

111889 Ouverture . de l'Hôpital Saint-

Roch. 1894 Admission du param d interne d'hôpital. 1897-—-Ouverture de FEcole des Gar- des-Malades. 1905-—Construction de l'aile sud de l'Hôpital Saint-Bonifacé, 1912-Installation d'un service de Rayons X. ; 1913-Constructicn de la buanderie. 1914-—Reconstruction de la partie centrale de l'hôpital, 1916-—Bénédiction de l'édifice per Mgr Langevin et inauguration officielle en présence des auto- ÿ rités provinciales. 1920—L'Hôpital de Saint-Boniface est classé comine hôpital, A1 par le Cotlège Américain des Chi- rurgiens. 1923-Reconstruction et -agrandisse- ment de l'Hôpital Saint-Roch. 1924—Ouverture de la Clinique pour les pauvres. . 1926- Construction du pavillon des internes, k

‘|1927—Construction de l'Ecole des Gar-

des-malades.

1931—Inauguration du Sanatorium pour les tuberculeux à Saint- Vital !. æ

La Congrégation des Soeurs de la

Charité (Soeurs, Grises) ‘n été fondée,

en 1737, par la Vénérable Mère d'You- Ville qui naquit à Varennes, Québec, le 15 octobre 1701 et mourut à Mont- réal le 23 décembre 1771, 100 ans avant la fondation de l'Hôpital Saint- Boniface.

Deuil, maladie, dévastation, insul- tes: tels furent des débuts de cette communauté qui portait vraiment le cachet de Dieu."

FELICITATIONS

aux

Révérendes Soeurs

de la Charité

(Soeurs Grises)

.

à l’occasion de

l’achèvement du Sanatorium de Saint-Boniface

et

Meilleurs voeux de succès dans leur grande entreprise

Swift Canadian Co.

Félicitations au Révérendes Soeurs de la Charité Para ag leurs soixante années de EE À el:

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À tin + Man VUE. dede. dunes THEN HÉUS VORDES, WRHÉS. L

ON EESNN SON DENIS At ane me; me algret here nid enauiions mass ACT a

Wi innipeg. le e some : sb

| ; un u: nent à leur b bünté et léut side Drévotethé Une’ oeuvre charité inauguréé il _# a longtemps, a grandi ét s’est multipliée avec les bésoins. Aujourd'hui, l'Hôpital de Saint-Boniface est une institution de secours qui ne le cède à aucune autre sur le continent. |

SANATORIUM DEISAINT-BONIFACE no Urent ent Poemenvet Mas. nnipeg à .… Le dernier mot en fait de construction et d'équipement modernes. + ee Eos ? A Sur Les rives de le l'historique Rivière Rouge. Entourage repobant. Site pere: | À l'occasion de l'inauguration du Sanatorium de Saint-Vital, | ç ANT. -BONIFACE | | nr he éli hal t les Soeurs de la Charité ' | nous félicitons chaleureusement les Soeurs de la Charité | e épartement es Contrats ton (Soeurs Grises) MI Le groupe de constructions du Sana- one j ; Atorium comprend trois bâtiments: le ve Se a contribué pour une part considérable, à et lès remercions sincèrement pour la faveur qu’elles nous ont corps principal, le pavilion des enfants l’ameublement et à la décoration du - faite de nous confier l’ameublement de leur chapelle. et l'annexe des services (usine électri- magnifique nouveau 2 D'NESEUN + TES que,. buanderie et lpgement pour les ù k |jemployés de l'hôpital). e , e j: of . | F.-J. TONKIN & CO. Limited Re ec ne roue Sanatorium de Saint-Boniface j Ornements d’églises en gros 5 Nlment à l'épreuve du feu. Le corps k 111, RUE PRINCESS tee rats Ve ra Il z- fourni une partie des meubles, les toiles, les draperies, les è x pieds de profond et 225 de || l’ teri F] large. 11 comprend quatre étages stores et argen 6 : complets avec un sous-sol se trou- Jvent un tunnel communiquant avec é lies autres bâtiments, ainsi que tous # " eee les t de plomberie et de chauf- T À! | EU te ne rames LES DECORATEURS D’EATON SEE PRAIRIES EN PE EE RER La construction est en béton armé, , 7] Mange ar ts matons enr DRE RE PR A RE Sci lotis et est finie en brique tapisserie ï consultation est gratuit, Le travail et le matériel d'Eaton sont garantis. Ecrivez ou ! Ù rouge foncé avec garnitures de piérte. téléphonez ‘au Département des Contrats. £ - ‘A l'entrée de la façade se trouve ün

Dre en grandes colonnes de pier-

|} Nos Félicitations mes) #T EATON CS. |.

provisions au niveau du rez-de-chaus-

LA Li Û ; sée. ; TEE aux Révérendes Soeurs de ge 1e cloisons sont en eh - —————————— # À €rra Co on en gypsum e es ha villon $ enfani a e la Charité pour les services D be it Can du ation du nt, mp

1 y a trois élévat dt troie: bdd: plomberie et tout le chauffage ont été

> ers, un Pers installés par Bowyer-Boag Limited, les rérñdus à la population de Te ee a

"Où partie centrale; il contient une grande à ; | uest. salle et den Jocaux pour les patients ue, 00 FRE aber Compne

rrequéi des bains de soleil, L'heluet dl sou 4 tonte » les gsm d'hôpital modernes |, t h jee Ne Liens te 27 se a: les PE mn LE cr ARE

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F n > P Â z 3 + ”, e, n n * » 4 æ F4 i " Ai A SA Le A Ce NT mm D ere à Pape nee fes Ë : k iii ER mit Re CN ; AC vi Ÿ | » \ ; L À v . è A « F % L : L t/ ; : 4 1 \ : 7, Fe ÿ ?: k + f » + ; L , * ' \ 6 ; ge | r- Ne A4 LA sa : Ld , ° f “À \ v! ' 4 " du: Î W + 1 | £ . L Winnipeg, le 30 septembre 1931 Pl

et à Slave Falls. Vous en reviendrez |sée par cette malndie est lMffblus éle- coup d'oeil très imposant. Les aussi enthousiasmés que le représen- |vée qui ait été atteinte jusqu'ici. Et rh pige rar tant la, Liberté, r. l'augmentation s'est manifestée dans ai tout les âges, et'n'a pas été limité à

un organe particulier. ; - | : Malgré les récherches et les études concernant les causes et le traitement ; du cancer, qui se, poursuivent dans Le cañcer continue à augmenter |tous les pays du monde, la science mé- chaque année le nombre de ses victi- dicale n'a pas en obtenu de résul- iñes, tant au Canada qu'aux Etats- |tats satisfaisants. t de,même des Unis. Pour les six premiers mois de [expériences qui se poursuivent en cette année, dit le bureau de la sta-|ce motnent semblent vouloir donner

tistique de la Metropolitan Life, l'au&-|une espérance pour l'avenir. £ : Ms

à la figure toute faite d'humilité et de nipeg, et la Rivière-Fouge elle-même piété, incarnation de l'apostolat infa-|;,ee pombre d'autres petits lacs et tigable, se présentait chez les Soeurs cours d'eau. Grises de Montréal. C'était Mgr V:s-| La course des canots qui se ris- vencher, le premier missionnaire qu | résient dans plus de cinquante rapi- , L .\ es était coupée par plus de soixante- Nord-Ouest et évêque de ln Rivière | tx: but ogg à autant pre 4e demi-portages. Le “portage” con- HN y avait vingt ans qu'il cherchait | je À transporter embarcations et des mains materneiles, poür rompre |bagnges, soit À certains endroits pain au petits enfants de son div-|les rivières cessent d'être navigables,

riode correspondante de 1930 a été de] -— Comment faire, chéri, pour ne -8 pour cent, soit de 83 par 100,000 de |pas avoir l'air de nouvenüx mariés? population, à compater à 77 en 1930. C'est bien simple, je vais t6 pas-. le

premiers d'une série de huit qui se- la £ à T Cette moyenne de la mortalité cau- |ser tous mes paquets. F

ront installés plus tard et porteront ia capacité du pouvoir 24,000 96,000 €. vw. :

train nous attend À la gare minuscule dont l'aspect fait sourire, tant elle ressemble à un jouet.

Rod . . Aiverses sections. Sruls les atidarsieux ! tisse 580 Pi ohne, et qu n'en trouvait pan [ie den les de Me me di Une vigite à Slave Falls vent «y risquer. ei, 1e passage 49 560 00 age ae cument et au-aett | PR ee nr ve ose dede À De F | est étroit et sans garde-fou! le|4e 90,000 verges cubés de béton armé |]: Plessis, évêque de bec, sun d | { d'un côté, constructfbn. ? ke =. D = pri "| sont invarinbiement pénibles et redou-| Nous étions 300, le samedi matin |5""1ef0u n'es que le bar-lont servi pour sa T\ sle en. È consécra : “thaix, avaient-ils :con tés ‘C1 pren à se charge | 19 Me à sud à rage mesure à peine trois pieds ét} L/inspection du pouvoir hydfo-élec- clu ensemble, la pauvreté extréme et}. L'LRES sole ent septembre, ua train spé! demi de largeur et les’ rencéntres z/y|trique de Slave Falls est terminéé. Le e ICI a ons l'éloignement de ces pays ne serpnt- Laser ciel Paciique en à destina- | Las déstrées… Adroité; l'ééu-a .

11ÿ pas une infranchiarabie barrière |ron les Défelers portent À CARE l|tion de Lac du Bonnet, Pointe du| Le éigun de 50 pieds -à'gau- - | Bois et Slave Falls. ché Lis ci voûs appélleñt... " L'invitation de la “Wianipeg Hy-|e4 fier droit son chétiiin, säns bron- dro” aux journalistes n'a pas été vai- ts ñ ? Sont L ne, Plus de cent rédacteurs d'heb- pa er rl mA de Déc, de à toute éventualité.. Bftr!… Nous en avons la chair de poulé: - | À chaque section, if faut monter cinq échelons très espacés et bien droits pour en redescendre de sem- blables à l'autre bout. toujours avec les flots bleus pour partage s'il y a taux pas. “Nous voici at-dessis des chutes; elles nous saluent d'une bru- rhe laiteuse et nous recouvrent d'uñe pluie de perles. En bas, d'immenses flocons de lessive tourbillonnent. Nous revenons à la gare vers 2 h. 15 et le train à bientôt franchi les six

sPius tard, les négociations entre- _— prisés nvec l'évêque ‘d'Amiens et la

Propagation de la Foi de Lyon n'a- 4 boutirent à aucun résultat. sont: lee aires agréments. - À

En 1838, touchées des angoisses d' CAR ER PARUS, DRE Unies. 4 moustiques y guettent le piéton haie- pauvre prélat qui voyait son troupeau ent. tete t vif ehvahi par l'enseignesent protestant, Royaoe Mgr ananas Buie les Ursulines des Trois-Rivièros s'6-| Le# peuplades traversées pari les taient proposées, ‘Mais elles étaient | Soeurs Grises de 1844 étaient presqué clôitrées, et c'était la prairie sans bor- |Xclusivement sauvages çt païlennes, nes qui s'offrait à leurs pas. plusieurs même, comme celle des Puis les Amantes de ja Croix du |Sioux, des plus redoutables, Les ves- Kentucky furent abordées, Elles n'a- tiges de la civilisation se bornaient À valent pas le nombre, quelques croix plantées sur des ter- Les Soeurs de Saint-Joseph de Lyon |tres Pour rappeler que des voyageurs réfusérent_ ausdi. + |infortunés avaient péri en vue de bes Des religieuses belges de Cincinnati rivages, frappés par la foudre, égor-|tin; d'un bout à l’autre du train fu- eh devaient référe: à eur maison- |gés par les Peaux-Rouges, ou englou- ‘sent les rires et les gais propos. mère de Namur, Mi le térips preasatt, ! tis dans les eaux. Lac du.Bonnet! Un arrêt d'un

pa ca à DS à quart d'heure. Le train se dis milles qui nous séparent de Slave ‘évêque missionnaire, las d'avoir ins rs -6 9 . rain vide, rmé Te "échar parcouru en vain les deux. mondes, Elles arrivèrent à la Rivière-ROUSE | boumons aspirent avec délites le bon sinon on tn pire 6 rnsteres À 2

é (Saint-Boniface)"le 21 juin, après cin-|ajr de 1n cuipagie et. éà-routé piéur geurs s'acheminent vérs l'ile sur la-)} Vous rêvez d'un voyage captivant n : aepadfuensag à ne + en adien |quante-neuf jours ininterrompus de |pointerdu Bois! Ici et la rivière quelle siège royalement le nouveau | et instructif? Allez & Pointe Bois

de Mère d'Youville: “Allez chez les |"°7%8%: depuis Montréal. Winnipeg se laisse voir ou se dérobe, beurs Grises: elles refusent ja-| Ces furent logées dans une mial-|garnie de falaises et de roches grani- mais rien” 11 s'en ouvrit'A Mgr Bour- Lagon qui avait Le bâtie en 1828. tiques qui font valoir. l'azur de ses get, le saint évêque de Môntréal, qu| Cet vraiment l'étable de Beth- eaux, Un pont de 1,006 pieds de'lon- l'énclurages à tenter. cette. suprême | 271!” écrivent-elles. gueur attire bientôt notre attention. démarch et voulut même l'accompa-| l*# classés commencèrent, le 11|Construit par les ingénieurs de l'Hy- ztier chez les Soeurs Grises. | juillet, Cinquante-trois enfants s'y|dro, charpente tout acier et béton, il

»tgr Provencher, devant les trent£- pressèrent dès l'abord, la plupart Sau- [remplace un vieux pont de bois qui huit soeurs réunies, parla ainsi: teux ou Métis, et quelques Sioux. rendit jadis de grands services, mais

“Quatid ‘je suis parti de la Rivière- Durant le” premier hiver, le ther-|ne peut plus satisfaire aux exigences Rouge, fe disais au bon Dieu: Mon momètre descendit à quarante degrés |de nos temps modernes.

Dieu, vous savez que j'ai besoin de centigrades au-dessous de zéro, à l'in-| Vingt-six milles de paysage morne religieuses. Daignez me conduire térieur de la maisonnette. Mgr Pro-|et sauvage, de marécages, de pins ra- dans la maison il vous plaira de|Y*nCher s'en étant aperçu, quoique |chitiques et nous- voici À Pointe du m'en faire trouver. Puis, je partis |"ulle plainte n'eût été proférée, les fit | Bois, coquet village aux rues propret- avec la confiance d'être exaucé. Les-|vVenir dans son évêché, “où il faisait |tes, aux maisonnettes riantes de cou- düelles d'entre vous seraient dispo-|UA Peu moins froid”. leurs. Confort de la ville (éau,-élec- sées à venir à la Rivière-Rouge ?" Soeur Lagrave se chargea de l'en-|tricité) et agréments de la campagne

Aucune ne dit mot sur-le-champ. |selgnement religieux au dehors. Tout |s0nt ici réunis et font de ce pittores- Mais lorsque la. Mère Forbes-Mac-|l'hiver, elle alla; menant elle-même |que coin de pays un endroit idéal. Mullen, élue supérieure générale de-|#a voiture, à trois lieues de Saiñt- Uné vaste salle de paroisse reçoit püis dix-sept jours, proposa le sacri- | Boniface, pour apprendre le catéchis- les excursionnistes pour le lunch, au- fice, toutes répondirent : me et les prières aux enfants, aux | quel font honneur trois cents estomacs

Me voici! Envoyez-moi! femmes et aux hommes, tous avides |qui crient famine,

Quatre *urent choisies: Soeur Va-lde la vérité. Elle était en outre le] Commence ensuite le tour d'inspec- läde, supérieure, Soeur Lagrave, médecin de toute la région. tion, par groupes, du pouvoir hydro- Soeur Coutlée (dite sussi Soeur Saint-| L'inondation de 1852 les éprouva|élctrique. Ce spacieux.édifice en bé- Joseph) et Soeur Lafrance.

: Le 24 avril 1844, elles partirent.

. .

La Très Sainte Vierge reçut la priè- re suprême, à son autel de la cathé- drale, et Mgr Bourget hénit la sainte caravane.

Les compagnies, formées pour l'ex- ploitation ées fourrures dans le Nord-

Révérendes Soeurs Charité _-

domadaires y ont répondu avec en- pour célle nouvelle élape au ser- thousiasme et seront toute la journée les hôtès de l’“Hydro”. Ces hebdoma- daires représentent plusieurs nationa- lités et nous surprenons plus d'un re- gard amusé par telles physionomies typiques, tels gestes d'une éloquence communicative….

Pour tromper les 70 milles qui nous séparent de Lac du Bonnet, ceux-ci jouent au “bridge”, ceux-là déploient comme un drapeau le journal du ma-

vent cette fatigue saine et co conten- tement physique provenant d'une belle journéé d'exércices en plein air, plei- ne d'impfévus, d'un intérêt sans cèsse renouvelé. (

Les premières lumières de la vile apparaissent tamiséés par une -pluie battante. : Et nous songeons combin Winnipég semblerait moins accueillant s'il n'y avait cés myriades de points Jumineux qu'alimentent les pouvoirs |” de Pointe du Boîs et de Slave Falls.

f'h. 45, Gâre du Pacifique Cana- dién. Autos et tramways attendent les excursionnistes. joyeux. “au

u ï vice de l'himanilé,

-Ée Sanatorium de Saint:Bbniface

(lil A

Nos cordiales félicitations: à la Communauté des Soeurs Grise pour le succès de leur re effort.

Conpliments

de la

frêé. le 6: 7 pit j:

1e SEL LE LOUER OR AE ET Ouest, lançalent de Montréal, ct par |des eaux; l'inondation continus jus- & Es la première eau, leurs convois annuels. mai, emportant malson, ba- Limited Les passagers, bien rares alors, etc. Nous nous sommes ré- COR ES

étaient -admis, moyennant de fortes sommes. Plusieurs canots en écorce

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du escalier de fer en spirale reliant le toit au rez-de- ‘haussée. Leur témérité est récom-

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Encore? Mais, enfin? Augusti- be.

= Cut Mme Généreux qui vou: |

drait vous parler.

° Le prêtre n bien un mouvement d'impatiénce. Pourtant 1! ne peut pas renvoyer la visiteuse sans lui répon- dre. Elle ést bonne, pieuss, délicate...

C'est bon alors, je descends.

. M descend. Dans la salle À man- ter, une jeune femme.eët 1à, Tailleur gris, gants noirs, visage clair aux yeux d'émerants sous une 7.0 velours

quelques minutes. Voici, Vous avez un élève vaciéoine- tique?

Le petit Faymorid qui me sert It messe, oui, Madame.

11 entre au collège bientôt.

En septembre.

Bes parents sant pauvres. Qui paÿyera ls ‘pension? .. L'Oeuvre des Vocations pougune part, mot pour l'autre.

Mais À une condition, c'est que l'enfant ni ses parents n'en sauront ‘jamais rien. Il ne faut pas les humi-

Her. Je me charge de tout jusqu'au

sacerdoce. Vous transmettrez. C'est tout,

L = Ce n'est pas humiliér, Madame,

que permettre à la reconnaissance de remonter vers le bienfait. ; -— Peut-être. Alors qu'ils aient toute reconnaissance à Dieu Pour moi je m'en tiens au précepte de ‘l'Bivangile: “Que votre main

ignore ce que fait votre main droite.” Voulez-vous, Monsieur le Curé, me servir de main gauche?

Sans doute, mais...

Vous en prenez l'engagement

Î E 3288

| |

sFiêe GES

magnifique bâtisse, D 0 PU tue

vers le ciel d'où va descendre le Christ à sa parole, il soulève son éveur jus- ss Dieu:

Seigneur, dit-il, pour celle qui mm'a fait prêtre, agréez cette offrande et répandez sur elle votre reconnais- sance et vos bénédiction.

Elle ou lui! 1} n'en saïît rien. Mais c'est toujours elle, puisqu'il s'agit d'une âme. Cette Ame est-elle là? Elle est toujours pour Celui qui connait le fond des coeurs.

On sait la suite, Ceux qui sont | prêtres la connaissent si bien. Après [Vheure bénie de la première messe,

c'est la joie moins absolue, parce que pressé, Monsieur le |des responsabilités la transforment,

mais combien réconfôrtante des mes- ses de toute la vié.. C'est Ja main qui répand les pardons… C'est le coeur qui trouve aux douleurs leurs conso- ‘[lations.…. Ce sont les lèvres qui ensei- gnent, qui conseillent, qui reprennent. C'est la puissance sacerdotale qui bap- tise, bénit, absout, consacre, unit et. apaise ceux qui vont mourir.

Toute la vie, dans le dévouement, les regards uniquement fixés sur Dieu et les âmes, les âmes et Dieu toujours.

Jusqu'à la mort,

Le secret ces oeuvres, de leurs effets, de leurs mérites, de leurs come quêtes, appartient à Dieu.

+ se LL

Cinquième acte: l'éternité.

Mme Généreux est morte, Ce sont surtout les pauvres qui la pleurent.

En arrivant au tribunal suprême, ele porte sur ses épaules humaines le poids écrasant de sa fortune.

Qu'en as-tu fait? dit Dieu,

Elle répond, suppliante: e

Mon Dieu, je vous ai donné un prêtre.

C'est tellement lourd, un prêtre, dans le plateau dés bonnes actions,

de leurs bâtiments.

‘Les bouilloires à tubes et 1es Sanatorium de Saint-

de 580 pieds, est fièrement

que balance s'incline. devant yeux vers la sentence d'amour

Elle s'en étonne. Elle chante: gneur, vous êtes bon, miséricordieux

“Sei-

infiniment.” Son ciel avance dans ie arrenss de la joie lorsqu'à son tour l'ébbé Faymond survient.

Des âmes se rassemblent qui le ré- connaissent, qui le saluent, qui se ten- dent vers lui bienheureùses. Elle en voit le nombre grossir jusqu'à lui faire une couronne vivante. . Toutes lui doi- vent quelque chose de leur salut, beaucoup le dernier pardon.

Vers elle le regard de Jésus —- un regard infiniment doux s'abaisse ét la voix du souverain Prêtre murmure à son coeur béatifié les paroles de son fmmortelle récompense:

Tu m'ap donné celui-ci! En lui tous ces élus sont ton oeuvre. Cette oeuvre n'aura pas de fin et, avec mon amour, elle sera ta béatitude éter- nelle,

Et dans le parddté toutes les ac- tions généreuses sont publiées, des milliers d'âmes, que la révélation du Maître a soudainement réunies, en- tourent leur marraine glorifiée et lui font une coüronte au milieu” de la- quelle le caractère ineffaçable d'un prêtre brille comme un joyau.

Yvonne des LANDES.

“L'’Appel du Maître”.

———— 2 D 0——

La position de la France en Europe

[de porte, elle trouva en présence

La France a gagné la guerre non pas en 1918, mais en 1931, écrivait un observateur spirituel résumant la situation européenne actuelle.

“En effet, dit le “Sunday Referee”, la France est devenue, à la suite des crises financières qui se sont pro- duites successivement en Allemagne et en Grande-Bretagne, la puissance dominante en Europe. Sa situation actuelle du point de vue international

Nous félicitons les Soeurs Grises pour leurs 60 années de dévouement à l'humanité.

C'est avec plaisir que nous les avons aidées dans ce travail en leur four- nissant des marchandises de qualité pour la construction et l'entretien Nous souhaitons aux Revdendes Soeurs la conti- nualion de leurs succès passés.

“ont été four

ELRCTRQUE DE SLAVE FALLS |

sa campée eur uns alle d'erches àf Deton. aéanle les huit générateurs que l'on y ImMAlers Jui ‘éasront une

ses | est principalement due, non pas à-üne

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pi “+ LIBERTE " Winnipeg le 30 spleïbre tot

Je . Ar aux Soeurs 4 la Charité (Soeurs Grises) Félicitations aux Soeur à Saint-Boniface

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Matériel d'Hôpitaux et Fournitures de Chirurgie WINNIPEG et VANCOUVER _:

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diplomatie étroite et persistante ou bien maniement d'une grande ar- || mée, mais, en grande partie, à la puis- sance de sa structure financière inté- “eure. La tie française en Europe a couverture d'or”, Seu- le de toutes les grandes puissances à se trouver À l'heure actuelle en mesure de prêter de l'argent, la France a pu, en offrant des aides financières moyen- nant des conditiüs politiques, détrui- re les divers groupements politiques qui se fo t en Europe, contre elle-même et ses! alliées plus ‘petites. Fous les plans tendant à la format:on l'une “contrainte de revanche” diri- gée contre le “statu quo” européen, ont été anéantis par l’artilletie à lôn- gue portée des finances. Le dénoue- ment de ce drame international vien- dra un jour et nous:nous hasardons à pronostiquer que lorsqu'il se produi- ra, il prendré la formé d'une aide financière française sur une grande échelle à l'Allemagne en échange de garanties données par cette dernière de respecter le ‘statu quo” européen." ——— 22 0-0———

Confusion

«Lablache, célèbre et corpulent co- médien, et le général Tom-Pouce, qui eut, lui aussi, son heure de célébrité, se trouvaient une année à Londres, dans le même hôtel. Une dame, pres- sée de connaître le nain, voulut lui rendre visite. Mais, s'étant trompée

BROWN & RUTHERFORD

WINNIPEG La plus él Lis em de bois suc

" Fondée en 1872

A litre de pionniers dans notre industrie, nous adressons aux Soeurs de la Charité (Soeurs Grises) nos sincères félicitations à l'occasion de l'ouverture de leur nouveau Sanätorium. PR i #

Félicitations je à l'occasion de votre 60e anniversaire ‘de bon travail

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Quelqües-unes des institutions qui possèdent le matériel de nr. 1 ‘de y ventilation et d'aération Acme:

NOUVEAU SANATORIUM DE SAÏNT-BONIFACE C - HOPITAL-DE LA MISERICORDE ma PEU ARR cp Re HOPITAL SAINT-ANTOINE, LE PAS SANATORIUM DE. NINETTE HOPITAL DE DEER LODGE , L HOPITAL GENERAL HOPITAL DE SAINT-BONIFACE

de Lablache dont la corpulence était notoire. Surprise-de la dame, .

-— Je venais voir le général Tom- Pouce, ‘balbutia-t-elle.

C'est. moi, dit Lablache, ravi de la mystifier, .

Oh! j'ai donc été trompée? On m'avait dit que vous étiez, monsieur, un tout petit homine. ;

Au théâtre, oui, madame... mais, rentré chez moi, me mêts À l'aise.

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